bulle2coton

Et ton souffle irrégulier sur ma peau, et tes sursauts qui,si je ne me suis pas endormie avant toi, dessinent des nœuds au creux de mon ventre et me donnent envie de dérouler un ruban doux de protection du bout de mes yeux pour t'envelopper et te protéger, et ta main posée sur ma tête la paume appuyée sur ma tempe et les doigts cachant mon oeil droit, tu me fais pirate de ton sommeil, capitaine incontestée de ton lit minuscule.

Petites merveilles.

Les titres me laissent rêveuse.
 

......... tombé amoureux / Au-dessus du nuage / Un oiseau avec moi / Le messager de là-haut / Un homme qui marche vers le ciel / Une mère et un enfant / L'antenne de CO2

"Les créations de Cocon sont touchantes. Chacune à son histoire, chacune porte le nom que la créatrice lui a donné. Des noms mélodieux et sucrés qui portent la trace délicate de la langue maternelle de la japonaise Masami, alias Cocon. Ses poupées et mobiles, tous uniques et précieux, sont confectionnés avec un soucis permanent de recyclage et de minimalisme. Pas un brin de laine, pas un coupon de tissu ne sera jamais gaspiller. C'est ainsi que Masami voit les choses. Et j'aime la force, l'authenticité, l'art brut et en même temps très subtil qu'elle confère ainsi à ses œuvres. "

Mes journées ressemblent à de douces vacances, chaque minute passée est un centimètre grignoté à mon retard d'épistolaire, le soleil a un goût d'été.

edit du 18 mai : deux nouvelles vidéos

Je crois que c'est ma préférée, Capucine qui veut jouer un tour à la petite souris.
(je ne peux pas la mettre sur cow, mais vous pouvez aller la voir en cliquant ici

Et ici Capucine qui a mangé trop de bonbons.

Too much candy from Capucha on Vimeo.

petite merveille de la toile.

"Le popotame était allergique à la magie"
"Je suis un bébé singe perdu dans un arbre terriiiible"
 

J'ai reçu un mail du Centre International d'Etudes Pédagogiques. Un de ceux qui donnent envie de danser sous la pluie, de sauter du plongeoir des sept mètres même si j'ai vraiment plus que plus que peur et que je me suis dit jamais, jamais, et de faire des promesses de lendemains ensoleillés. L'année prochaine ce sera comme il y a deux ans, en encore plus mieux.

J'avais écrit. J'ai tout effacé.
Tous les matins depuis le retour de la colonie je regarde mes cinq bracelets de perles sur mon poignet gauche et je les recompte. Inlassablement. Comme s'il fallait se raccrocher à ça. Comme si tout ne tenait qu'à ces cinq fils. Dès que je les vois, et qu'après les avoir recomptés plusieurs fois je suis certaine qu'ils sont encore là tous les cinq, je me dis que ça va, alors. Oui. Ca va, alors.
J'ai accroché de la couleur à mon poignet. Et j'en ai besoin partout, par petites touches. Mes t-shirts unis pour les colonies, mon sac-oiseau rouge, mes nouvelles chaussures vertes, vraiment vertes.
Un, deux, trois, quatre, cinq. Ca va, alors.