Mardi 9 juin 2009 à 9:47
Pour retrouver les différentes questions dans tout ce grand bazar.
Une sorte de panneau indicateur pour se frayer un chemin dans le labyrinthe. Pour faire remonter à la surface des parcelles de l'Atlandide oubliée. Pour donner un coup de pouce aux archéologues de mon capharnaüm.
Si vous étiez....
Des couleurs...
Et si on jouait...
En trois mots...
(je viens seulement de me remettre aux cachettes, oui parce que je n'avais plus de temps, et donc, j'en rajouterai sur les articles précédents, bientôt, dès que j'ai 5 minutes, bon pas aujourd'hui parce que c'est la course, entre les enfants à 7heures, lever, déjeuner, habiller, coiffer, écoles, poste, cantine, stage, retourner chercher les enfants à l'école, devoirs, bain, cirque, retrouvailles d'amoureux tard le soir, c'est sûr que je n'ai pas une minute)
Des mots et des couleurs, des tourbillons, des tralalas.
Samedi 6 juin 2009 à 17:14
Et j'ai pleuré sans prévenir, sans m'arrêter dans le lit minuscule. Et il a enlevé l'eau avec des seaux en la jetant à la mer pour ne pas que le navire coule. Il a posé sa main sur ma tête, s'est allongé près de moi et n'a rien dit. Je n'arrivais plus à respirer. Des mois que je retenais cet océan. Des semaines que je sentais mes poumons gonflés, mes reins chargés d'eau salée, mes paupières lourdes. Des jours que je savais que je ne resterais pas hermétique longtemps. Et j'ai pleuré sans prévenir, sans m'arrêter dans le lit minuscule. Il a gonflé les ballons orange et les a laissés voler dans la chambre. Il a mis de la musique qui fait sourire et il s'est allongé près de moi et n'a rien dit. Je ne sais plus quelle heure il était quand j'ai retrouvé une respiration plus calme. J'étais légère. Il m'a entourée de ses bras, et j'ai senti ses bras à elle aussi, elle qui n'était plus là, elle s'enroulait autour de moi et elle me disait qu'elle ne m'en voulait pas.
"Car pour une marine douce je me la coule douce Marin de Peau douce une marine douce"
"Car pour une marine douce je me la coule douce Marin de Peau douce une marine douce"
Lundi 1er juin 2009 à 17:24
Et ton souffle irrégulier sur ma peau, et tes sursauts qui,si je ne me suis pas endormie avant toi, dessinent des nœuds au creux de mon ventre et me donnent envie de dérouler un ruban doux de protection du bout de mes yeux pour t'envelopper et te protéger, et ta main posée sur ma tête la paume appuyée sur ma tempe et les doigts cachant mon oeil droit, tu me fais pirate de ton sommeil, capitaine incontestée de ton lit minuscule.