Lundi 14 décembre 2009 à 16:07

Je crois qu'il ne faut pas se promettre la lune, toute la vie entière, les feux d'artifice et tout le tralalala, je crois qu'il faut simplement se prendre la main et voir où le vent nous mène. L'essentiel c'est seulement qu'on sait que pour le moment et à chaque instant on est heureux. Pour moi c'est ça être avec quelqu'un. C'est être heureux.

Lundi 14 décembre 2009 à 2:21

Je t'ai lu le mail pour un des garçons merveilleux sans respirer. Je guettais chaque tressautement de ta voix, chaque sourire transformé en note de musique pour se frayer un chemin dans le téléphone. Je t'imaginais regarder chacun de mes mots sortir du combiné la tête inclinée sur la droite, les attraper délicatement et les serrer contre toi. Quand après une pause juste assez longue pour m'inquiéter j'ai entendu "c'est toi qui les as écrits?", j'ai sursauté. Et puis tu as dit que tu en étais déjà amoureux, alors j'ai respiré longuement, rassurée. Toi qui a déjà un grenier rempli de mes mots, tu ne t'y habitues pas encore. Et ce que je préfère, c'est t'appeler pour tout te lire d'un souffle, et t'entendre tomber amoureux à l'autre bout du fil, alors j'ai l'impression qu'il me suffirait de tirer sur la pelote comme sur une canne à pêche et que je pourrais te garder quelques instants tout près de moi.

Lundi 7 décembre 2009 à 15:32

Le mot amour se dessine en ribambelles de petits miroirs sur mon mur au-dessus de la mezzanine. Le mot amour guette mon sommeil et me berce entre ces cils.




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Je n'ai pas encore accroché la guirlande de lampes du marché de Noël. Il me faut de la couleur pour faire un pied de nez au ciel désespérément gris, et pour dessiner un arc-en-ciel en guise de chemin direction mes rêves. Je n'écris plus. Sans doute par peur de ce que j'écrirais. Alors je n'écris plus. Le silence a toujours été le masque porté les jours gris.



Dimanche 1er novembre 2009 à 17:46

Toute personne normalement constituée se damnerait pour être dans ma cuisine à cet instant précis.


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Peut-être que cela ne vous parle pas d'ici mais dans la poêle au fond ce sont des carottes avec de la crème et du sucre qui font des bulles.

Vendredi 30 octobre 2009 à 13:39


Descendre très vite le long du toboggan, c'est très marrant.
Mais quand on arrive au bout et que les fesses tapent par terre, on a envie de pleurer.

Voilà où j'en suis.



Lundi 19 octobre 2009 à 12:20

Je suis rentrée. J'ai ouvert la valise et j'ai tout éparpillé partout.
J'aime le bazar coloré qui s'installe ici.
Cet après-midi je vais acheter des cadres, accrocher les photos, coudre un peu, et coller les étoiles au plafond.
J-4 avant Quentin. J-5 avant les autres garçons.
Je vais anniversairer en multitude de sourires.

(pour les photos, il faut attendre un peu. Il n'y arien sur cet ordinateur)


Lundi 12 octobre 2009 à 0:21

Vendredi soir, le train. Lui, son sourire, sa ville allemande, ses amis, la soirée, la longue discussion dans la cuisine, le film jusqu'à 6h30 du matin, le train deux heures plus tard. Samedi 14h43, lui, son sourire, l'abri de ses bras, la mousse dans le bain, la sieste dans la chambre vide. Samedi soir, eux, leurs sourires, le bar-maison, les éclats de rire, les secrets au creux de l'oreille.


Ces garçons sont les amours de ma vie.


(je crois que je pourrais mettre des mots, mais pas ce soir. Après le mail. La gorge nouée. Je crois. Non en fait je ne crois rien)


Dimanche soir, moi, le noir, la boule dans ma gorge.

Dimanche 27 septembre 2009 à 23:57

Mes paupières sont lourdes, une dernière nuit dans le lit trop grand sans lui, ce lit entre les draps duquel encore ce matin je me lovais contre lui.
Je règle le réveil sur 5h50. Les cartons seront matinaux, pas d'autres choix, je suis une dernière minute. Toujours. Et pour la nuit des temps.

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Edit : Mainz, mon amour me voilà. C'est mille fois ma ville ici.
J'ai posé mes pieds sur les pavés mainzais ce matin après un stage très chargé et riche en sourires, rencontres, couleurs, et tout le tralala. Ma chambre a un sacré potentiel à cocon de fée.
Je vous raconterai, obligé. (Papa vient demain avec sa femme pour un week-end en famille, et accessoirement pour m'amener mes cartons, vous savez ceux qui m'ont causé tant de misère)


Jeudi 24 septembre 2009 à 17:36



J'ai officiellement une adresse et une chambre avec balcon, et parquet, s'il vous plaît!

Samedi 12 septembre 2009 à 23:09

Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets" pour montrer à Thomas parce qu'il n'est jamais venu chez eux.
Heureusement que j'ai un sacré amoureux d'ailleurs. Au parc il a amené un diabolo. Qu'est-ce qu'on dit à des enfants qui n'ont pas encore dix ans quand on doit aller récupérer leur grand frère dans un endroit pareil. J'ai eu des frissons dans la salle d'attente avec les murs jaunes. On aurait dit la sécu, ou l'ANPE. Tout sauf un commissariat au fond.
Quand on est un enfant perdu, on a besoin de parenthèse et de légèreté. J'ai pensé à Seb et Lisou, récupérés chez Thomas avec de la grenadine et du goûter. A la soirée paillette avant que maman ne revienne et que le quotidien ne relance sa grande roue qui écrase tout sur son passage.
Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets".
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Alors, je n'avais plus de batterie pour filmer leurs éclats de rire géants qui s'envolaient dans la cuisine quand on mangeait nos crêpes, ni pour la cabane magique qu'on s'est fabriquée pour raconter des histoires à la lampe de poche, ni pour l'assiette de crêpes dans le frigo pas terminées pour cause de "mal de ventre tellement on a rigolé" et qui feront notre joie au petit déjeuner, ni pour ma fin de soirée seule dans la salle de bain à frotter un pyjama de petite fille rose à rubans plein de nutella et à escalader la baignoire pour tenter de l'accrocher tout en haut sur la barre du rideau pour sécher jusqu'au prochaine crêpes.
Ce sont les yeux pailletés de ces enfants-là, ceux qui n'ont rien, qui comptent le p
lus.

Demain c'est pique-nique au bord du lac.


Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets", qu'elle disait avec sa petite voix fluette, mais avant que la photographe-reporter ne sévisse, j'avais quand même réussi à voler quelques clichés de mes cuistos ultra concentrés.

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