Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets" pour montrer à Thomas parce qu'il n'est jamais venu chez eux.
Heureusement que j'ai un sacré amoureux d'ailleurs. Au parc il a amené un diabolo. Qu'est-ce qu'on dit à des enfants qui n'ont pas encore dix ans quand on doit aller récupérer leur grand frère dans un endroit pareil. J'ai eu des frissons dans la salle d'attente avec les murs jaunes. On aurait dit la sécu, ou l'ANPE. Tout sauf un commissariat au fond.
Quand on est un enfant perdu, on a besoin de parenthèse et de légèreté. J'ai pensé à Seb et Lisou, récupérés chez Thomas avec de la grenadine et du goûter. A la soirée paillette avant que maman ne revienne et que le quotidien ne relance sa grande roue qui écrase tout sur son passage.
Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets".
Alors, je n'avais plus de batterie pour filmer leurs éclats de rire géants qui s'envolaient dans la cuisine quand on mangeait nos crêpes, ni pour la cabane magique qu'on s'est fabriquée pour raconter des histoires à la lampe de poche, ni pour l'assiette de crêpes dans le frigo pas terminées pour cause de "mal de ventre tellement on a rigolé" et qui feront notre joie au petit déjeuner, ni pour ma fin de soirée seule dans la salle de bain à frotter un pyjama de petite fille rose à rubans plein de nutella et à escalader la baignoire pour tenter de l'accrocher tout en haut sur la barre du rideau pour sécher jusqu'au prochaine crêpes.
Ce sont les yeux pailletés de ces enfants-là, ceux qui n'ont rien, qui comptent le plus.
Demain c'est pique-nique au bord du lac.
Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets", qu'elle disait avec sa petite voix fluette, mais avant que la photographe-reporter ne sévisse, j'avais quand même réussi à voler quelques clichés de mes cuistos ultra concentrés.
Heureusement que j'ai un sacré amoureux d'ailleurs. Au parc il a amené un diabolo. Qu'est-ce qu'on dit à des enfants qui n'ont pas encore dix ans quand on doit aller récupérer leur grand frère dans un endroit pareil. J'ai eu des frissons dans la salle d'attente avec les murs jaunes. On aurait dit la sécu, ou l'ANPE. Tout sauf un commissariat au fond.
Quand on est un enfant perdu, on a besoin de parenthèse et de légèreté. J'ai pensé à Seb et Lisou, récupérés chez Thomas avec de la grenadine et du goûter. A la soirée paillette avant que maman ne revienne et que le quotidien ne relance sa grande roue qui écrase tout sur son passage.
Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets".
Alors, je n'avais plus de batterie pour filmer leurs éclats de rire géants qui s'envolaient dans la cuisine quand on mangeait nos crêpes, ni pour la cabane magique qu'on s'est fabriquée pour raconter des histoires à la lampe de poche, ni pour l'assiette de crêpes dans le frigo pas terminées pour cause de "mal de ventre tellement on a rigolé" et qui feront notre joie au petit déjeuner, ni pour ma fin de soirée seule dans la salle de bain à frotter un pyjama de petite fille rose à rubans plein de nutella et à escalader la baignoire pour tenter de l'accrocher tout en haut sur la barre du rideau pour sécher jusqu'au prochaine crêpes.
Ce sont les yeux pailletés de ces enfants-là, ceux qui n'ont rien, qui comptent le plus.
Demain c'est pique-nique au bord du lac.
Lisou a pris les moindres détails de l'appartement en photo avec la dragonne bien accrochée autour du poignet "même les tabourets", qu'elle disait avec sa petite voix fluette, mais avant que la photographe-reporter ne sévisse, j'avais quand même réussi à voler quelques clichés de mes cuistos ultra concentrés.