Samedi 28 février 2009 à 16:18

Juste comme un jeu de piste un peu, juste par curiosité aussi.



*


Edit: Les réponses sont exclusivement à sourire dans CET article, parce que sinon, pour compter, je suis perdue. (Pour ceux qui ont laissé des réponses ailleurs avant le 1 er mars 18h20, pas de souci, je vais noter tout ça.)



Peut-être, peut-être que la personne qui découvrira le plus de cachettes recevra un épistolaire-sourire dans sa boîte.

Et vous savez, dites. Pour ceux qui n'ont pas le temps de tout chercher tout bidouiller, c'est un jeu avant tout, alors ce serait sourire que vous ne répondiez qu'à celles sur lesquelles vous tombez par hasard, qu'à celles qui vous plaisent.

Samedi 28 février 2009 à 2:38


M
ince de Mince de. Vos mots.

Tu sais, ceux de vos blogs, et ceux dans ma boîte.


Je ne m'attendais pas à ça.


Je souris.

*
 



Jeudi 26 février 2009 à 12:24

Je clandestine puissance mille.

Je sais, je m'étais promis, mais j'ai besoin d'oxygène un peu, avant de repartir tête baissée pour le sprint final.
Hier. L'enfer.
Prendre des décisions d'avenir en quelques heures chrono, obligé que ça me file des tendances dépressives à la fin.
Dans mon cerveau s'entrechoquaient Mainz et Berlin, l'un chassant l'autre à tour de rôle, ou valsant ensemble sur une fugue qui n'existe pas, parce que j'aurais beau trépigner autant que je le souhaite, je n'arriverai jamais à déclencher un séisme de magnitude mille qui rapprocherait géographiquement Mainz de Berlin. Et toc.

11h30 à la cafétéria de l'université.
Je crois que certains noeuds de mon estomac ont réussi à se délier.
Si vous lisiez la feuille que j'ai entre les mains... Pourquoi les profs ne sont-ils pas plus souvent élogieux? Pourquoi s'ils pensent autant de positif, se bornent-ils à ne l'écrire que lorsque vous avez besoin d'un document ultra-important. Elle a entouré le petit 1.

Hier. L'enfer.

Malade à en mourir sur place. J'ai toujours eu un problème avec les mercredis je crois. Avant c'était le jour de mon papa, le jour de la peur au ventre.
Hier. L'enfer.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'était la première fois que je pleurais depuis ce jeudi au soleil d'hiver, aux larmes salées et aux mille tartelettes. Je me suis inondée sous mes larmes. Je voyais flou pour conduire, je roulais à 20km/h et les autres voitures me doublaient sans interruption. Je ne savais pas où aller. Je roulais. Cétait l'heure de manger. J'ai presque hésité à aller au restaurant toute seule. Mais je me suis dit. Toute seule. Avec mes yeux gonflés, mes doigts qui s'agitent dans mon petit cahier. J'aurais intrigué. On m'aurait observée du coin de l'oeil tout en sirotant son coktail et en racontant sa journée à sa fiancée. Alors non. Je ne voulais pas être l'intrigante de la soirée. Finalement je suis allée au cinéma. Parce que dans le noir, on ne m'observera pas, on ne lira pas à travers mes larmes. Et puis. 3,50 euros c'est moins cher qu'un restaurant.
Alors, j'ai dîné clandestinement au cinéma mercredi 25 février. Et je me suis même dit, que tous mes mercredis soirs devraient se finir comme ça. Se nourrir de films.
Si vous saviez depuis combien de temps je n'étais pas allée au cinéma. Avec ce concours. Je ne me rappelais presque plus quel goût ça avait. Il me colle encore au palais. Etre chamboulée par un film. Se sentir moins seule dans sa solitude. Hier j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai failli dire, maintenant c'est fini, je n'en peux plus, j'arrête tout. Tout ce dont j'aurais besoin c'était un bout de canapé et une main sur ma tête pour me dire que ça passerait. Et finalement, j'ai eu un fauteuil de cinéma et un film qui m'a enveloppée pour me dire que l'essentiel c'est d'être là. Oui l'essentiel c'est d'être là. Je suis sortie la tête vidée. Jai appelé amoureux. J'ai pleuré pendant tout le trajet. Je me suis enroulée dans ses draps, je n'ai pas écrit ma lettre de motivation et j'ai passé ma plus longue nuit depuis des mois.



Ce matin je savais.





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Lundi 23 février 2009 à 23:23

Je voulais conter mon samedi soir merveilleux. Celui où avec Amoureux, Essentielle, et deutscher Prinz on a grimpé au-dessus des falaises, là où on peut voir la ville toute entière scintiller de mille lumières tard le soir, juste derrière la petite église. Le samedi à la lueur des massues enflammées. Mais, cowblog m'a volé mes mots en silence.


Et puis, je suis rentrée dans la semaine ou on ne rigole plus. Alors, je vocabulaire, je thème, je version, je littérature, je civilisation, Je.



J'en perds mes mots en chemin, comme on sème des cailloux pour ne pas se perdre. Je parsème la route de mots. Je viens de jeter "sourire" juste derrière moi, et ce soir, je jetterai "sommeil" entre les draps. Pour réapprendre après. Le 14 mars. Le jour où je respirerai à nouveau. Je prendrai le chemin en sens inverse, le chemin de la vie. Je suivrai "sommeil", "légèreté", "rencontre", "sourire" et je retrouverai le mode d'emploi.
En attendant je me fais ermite, je me brûle avec le cuit-vapeur et amoureux me rafistole.


Je ne viendrai plus ici. Parce que si je me roule dans vos mots, je n'en sors plus. Alors je me l'interdis. Je ne viendrai plus, sauf en clandestine.




Et si l'envie de me donner du courage vous palpite au bout des doigts, certains connaissent l'adresse de la boîte à promesse d'épisolaires. Pour les autres, vous pouvez toujours cliquetiquer sur "contacter l'auteur" dans la partie "Epistoler" de la colonne de gauche, je lirai mes mails.
Et si jamais je survis à tout ça. Alors ce sera sûrement grâce à vous.




Des sourires.

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Mercredi 18 février 2009 à 18:46

Valentine, 8 ans et Camille, 5 ans

Mes sourires de poches


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Dimanche 15 février 2009 à 19:06

http://bulle2coton.cowblog.fr/images/WimWenders/wimwenders7.jpg

Samedi 14 février 2009 à 14:10

L'épistolaire me rafistole.


(il faut cliquetiquer)
 
 

Samedi 14 février 2009 à 13:08

Dormir dans le lit minuscule. Nos corps ne s'entrechoquent plus.
Valser en harmonie. Nos bras et nos jambes tricotent le ballet de nos coeurs.
Ses bras m'enlacent dans son sommeil, ma tête a façonné le creux de son cou.
Se réveiller à la douceur de ses taches de rousseur les dessiner du bout des doigts.
Sourire de ses délicieux baisers alors qu'il est à peine réveillé. Sa bouche trouve éternellement le chemin de la mienne, même les yeux fermés.


Je souris de ces prémisses d'habitudes qui n'en seront jamais.


Nous, c'est l'éternité. Un point c'est tout.

Vendredi 13 février 2009 à 11:23

Une rencontre magique, des échanges de mots à retardements, la plus belle des histoires, je crois.



Suivez-le guide




(Mondieu Mondieu, je suis époustouflée, je vacille, je souris)

Jeudi 12 février 2009 à 18:04

Il y a quelques semaines :

C'est terrifiant de se noyer. Lâcher prise et s'enfoncer interminablement au fond de l'eau. Le pire, c'est de ne jamais voir le fond. Je crois que personne ne peut imaginer le courage qu'il faut déployer pour refaire surface. Le regard des autres à affronter, cette envie incessante de toujours replonger la tête plus bas pour ne pas les voir. Pour ne plus les entendre. Et ces larmes qui roulent sur les joues et qui ne se différencient plus de l'eau dans laquelle on se noie. Perdre tous ses repères. Le moindre pas devient insupportable, insurmontable. Avoir la sensation d'être un pantin de glace sur le point de se briser ou de fondre à chaque obstacle. Et fuir sans cesse. Fuir les autres, fuir les responsabilités, fuir les obligations, fuir les lieux oppressants, finir par se fuir soi-même. Depuis quelques mois j'ai l'impression de ne plus être dans mon corps mais juste au-dessus de moi. De ne plus vivre mais de me regarder vivre. De ne plus rien ressentir mais de lire les sensations sur lon visage. De ne plus reconnaître le chemin, de ne plus savoir où je mets les pieds. Et quand je veux me donner un conseil à moi-même de ne plus réussir à l'entendre. C'est comme si j'étais devenue étrangère à moi-même.
Ne plus ressentir que de la peur. La peur de ne plus jamais réussir à être moi. La peur de ne plus avoir le temps. C'est par où le chemin pour fuir le temps? La peur de m'être perdue un jour de trop. La peur de ne plus trouver le mode d'emploi pour rebondir. Parfois on se dit que sans doute tout le monde a déjà vécu ça. Et pourtant quand on regarde autour de nous on a l'atroce sensation que tous s'en sortent mieux. Où puisent-ils le courage?
Je crois que je suis en train de me transformer en crocodile.




Si vous étiez....


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