Lundi 29 décembre 2008 à 23:43

Je lui ai dit : "Faites à votre guise, vous savez, je n'ai pas vraiment d'idées"
Et il s'est appliqué.
Je crois que j'avais besoin de me laisser guider.
Et il a tout coupé.



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Samedi 27 décembre 2008 à 15:29

Un éblouissant soleil d'hiver glacé inonde le salon de magie

et il inonde aussi les pages de la Consolante.




"Elle s'était retournée et lui souriait dans les yeux."


Mercredi 24 décembre 2008 à 13:40

Ce sont mes explorateurs, mes aventuriers du pays de l'Enfance, mes petites joies en papillotes, mes sourires enchantés, mes guirlandes de rêves, mes ribambelles d'éclats de rire.
Alban, Louane, Romane.
Pendant deux jours rien que pour moi.
Maison à la campagne, feu de cheminée, sablés du père Noël et magie dans tous les recoins.

 

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Vendredi 19 décembre 2008 à 0:28

Parfois, tu me manques tellement que ça me fait un vide taille géant en plein milieu du ventre. un trou. comme après une explosion. le néant. et des débris. des tas de choses qui n'étaient pas là avant mais que l'explosion a fait voler en éclats. Et dans ces moments de néant, je comble le vide en enfilant les mots comme sur un collier de perles. Un mot, deux mots, des mots pour toi.
Parfois, j'ai envie de te fabriquer des ailes avec mes mots, des ailes de mots à glisser dans ton dos pour t'envoler très haut, au-dessus des oiseaux.
Parfois, j'ai envie de te glisser mes mots sous la peau pour qu'ils t'accompagnent et te fassent voyager dans des châteaux, à travers des champs de coquelicots. Pour qu'ils te créent un rempart, un cocon tout chaud et doux pour te protéger.
Parfois, je fabrique de longues phrases remplies de jolis mots avec mes doigts usés pour qu'elles viennent te souffler la tendresse que j'ai pour toi, pour qu'elles s'enroulent autour de ton corps telles des caresses.
Parfois, j'ai envie de te coudre mes mots autour du coeur, de te les post-iter sur chaque parcelle de ton corps, pour te rappeler comme je t'aime, même si je suis loin.


Lettre de moi à lui du 20/10/2008

Lundi 15 décembre 2008 à 11:05

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Vendredi 12 décembre 2008 à 20:17

J'ai trouvé ça ce matin, et depuis je souris en mille.

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Mercredi 10 décembre 2008 à 13:17

C'est un peu comme si j'avais six maisons et aucune à la fois.
Du coup ma voiture me sert de coquille d'escargot, de carapace de tortue, de maison sur le dos : mon coffre est ma chambre ambulante, un beau bordel. Toujours sur les routes entre l'appartement de maman avec la chambre qui n'a pas grandi, l'appartement vide de papa qui me plaît tant avec mon gros fauteuil, l'appartement transition l'amie de papa au goût de kir pêche, l'appartement en travaux, la maison aux mille sourires avec mes 4 bouts de chou, la maison où l'on se réinvente à deux.
Je trimbale mes affaires comme un âne qu'on charge pour une randonnée de plusieurs jours. J'oublie des affaires par ci, par là, je laisse des habits d'avance pour ne pas être prise au dépourvu si l'envie me prend de dormir ici ou là sans prévenir.
J'ai un peu six maisons et aucune à la fois.


Note du 10 décembre



Ce soir c'est atelier confection d'ailes dans ma septième maison, la colocation éclats-de-rire avec mon Essentielle et zwei deutsche colocs : là où il y a deux machines à coudre, un saxophone, un monocycle et de la magie dans tous les tiroirs.



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"20 heures que je suis debout, j'ai les paupières aussi lourdes que si deux éléphants roses étaient assis dessus. Ma lutine m'a recoloriée. Les ailes ont bien avancé, je dois finir les coutures à la main comme les coussins. J'ai laissé des paillettes et de la craie bleue sur son plancher en souvenir de notre aventure ailée. Vraiment, avenue Victor Hugo, c'est mieux que le paradis."

Note du 11 décembre à 1 heure du matin





Mercredi 10 décembre 2008 à 8:27

Le dimanche à 15 heures, tous les 15 jours j'ai rendez-vous avec le bord du terrain, habillée comme si je partais pour le pôle Nord, les pieds souvent gelés au bout de 15 min à peine à force d'immobilité, mais le coeur chaud des exploits de ces 15 bonhommes.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours, ils jouent à domicile et je vibre pour eux. Souvent je reste silencieuse et je me contente de capturer leurs exploits dans mon appareil les doigts engourdis par le froid.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours je prends une vrai leçon de vie. Esprit d'équipe, solidarité, amitié, courage respect. Ils jouent pour jouer, même si en face ce n'est pas toujours le cas.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours j'écoute les commentaires des supporters sur le bord du terrain.
Il est vraiment doué le demi de mêlée. Bien sûr qu'il est vraiment doué.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours son papa rage contre l'arbitre, contre ceux qui ne prennent pas d'initiative, contre ceux qui font de l'anti-jeu, et il encourage son fils. Il est fier de lui.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours souvent son papa pause sa main sur mon épaule et me sourit. Je crois qu'il m'aime un peu plus chaque fois que je viens encourager son fils sur le bord du terrain.


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Et dimanche ils ont gagné 25-6. Cette fois la démonstration était tellement belle que je n'ai pas pu rester silencieuse. Comme les autres supporters j'ai tapé des mains, j'ai tremblé, j'ai encouragé, j'ai crié. Et j'ai pris moins de clichés. J'étais trop absorbée par la magie. Et dimanche, il a marqué un essai.


Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours sur le bord du terrain je m'évanouis un peu de l'admirer dans son élément, de partager sa passion.


J'ai souvent entendu que le rugby était un sport de brutes, que les joueurs étaient idiots, que leurs seules passions étaient la bière, les chansons paillardes, les magazines de charme, et les bastons. J'ai souvent entendu des inepties sur le rugby. Moi qui passe des dimanches à 15 heures tous les 15 jours sur le bord du terrain depuis quelques années à regarder ces XV bonhommes évoluer, je peux vous affirmer que quand il est bien joué le rugby est un art, et les rugbymen, en plus de faire rêver, peuvent aussi être cultivés.



Bien sûr qu'il est doué le demi de mêlée.

 

 

Lundi 1er décembre 2008 à 10:28

C'est rassurant de voir qu'il y a des endroits immuables.
Des endroits qui ne changent que très lentement.
Des endroits hors du temps, où les tempêtes n'ont pas d'effet.
Des endroits où nos repères sont toujours les mêmes : la maison sur la colline, le papier peint à grosses fleurs, le canapé en velour côtelé, le carrelage brique...
Seules l'accumulation des photos sur les murs et celle des rides de sourires sur son visage témoignent du défilement de la vie.

Parfois je me surprends à croire que ma grand-mère et sa maison sont éternelles.


Un week-end tel une parenthèse dans la vie où le temps s'arrête un instant de courir à toutes pattes.
Un week-end avec une famille-tribu des plus exceptionnelles, où les couleurs, les éclats de rire et la chaleur des coeurs sont rois.

Pour rien au monde je n'échangerai ma smala.


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Dimanche soir je me retrouve échouée sur la banquette arrière d'une voiture, la tête sur les genoux de l'être aimé, avec cet article qui danse une valse à trois temps dedans.
Le chemin du retour est toujours plus long que celui de l'aller, un peu comme si toutes ces voitures s'étaient données rendez-vous devant la nôtre en longues files de bouchons pour que le voyage dure plus longtemps. Le week-end parenthèse ne se termine pas quand on monte dans la voiture et qu'on tourne les talons, il s'étire jusqu'au moment où l'on franchit la porte de chez nous, il ne se termine vraiment que l'orsqu'on est arrivés. Et ma tête roulant sur ses genoux, je me disais que je voulais que ce voyage du retour dure toujours, pour que le week-end magique n'ait jamais de fin, que leurs éclats de rire résonnent interminablement dans ma tête, et que la semaine qui ratatine le dos ne commence jamais.

Ils m'ont insufflé assez de vie pour tenir jusqu'à la prochaine fois.
 

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