C'est rassurant de voir qu'il y a des endroits immuables.
Des endroits qui ne changent que très lentement.
Des endroits hors du temps, où les tempêtes n'ont pas d'effet.
Des endroits où nos repères sont toujours les mêmes : la maison sur la colline, le papier peint à grosses fleurs, le canapé en velour côtelé, le carrelage brique...
Seules l'accumulation des photos sur les murs et celle des rides de sourires sur son visage témoignent du défilement de la vie.
Parfois je me surprends à croire que ma grand-mère et sa maison sont éternelles.
Un week-end tel une parenthèse dans la vie où le temps s'arrête un instant de courir à toutes pattes.
Un week-end avec une famille-tribu des plus exceptionnelles, où les couleurs, les éclats de rire et la chaleur des coeurs sont rois.
Pour rien au monde je n'échangerai ma smala.
Des endroits qui ne changent que très lentement.
Des endroits hors du temps, où les tempêtes n'ont pas d'effet.
Des endroits où nos repères sont toujours les mêmes : la maison sur la colline, le papier peint à grosses fleurs, le canapé en velour côtelé, le carrelage brique...
Seules l'accumulation des photos sur les murs et celle des rides de sourires sur son visage témoignent du défilement de la vie.
Parfois je me surprends à croire que ma grand-mère et sa maison sont éternelles.
Un week-end tel une parenthèse dans la vie où le temps s'arrête un instant de courir à toutes pattes.
Un week-end avec une famille-tribu des plus exceptionnelles, où les couleurs, les éclats de rire et la chaleur des coeurs sont rois.
Pour rien au monde je n'échangerai ma smala.
Dimanche soir je me retrouve échouée sur la banquette arrière d'une voiture, la tête sur les genoux de l'être aimé, avec cet article qui danse une valse à trois temps dedans.
Le chemin du retour est toujours plus long que celui de l'aller, un peu comme si toutes ces voitures s'étaient données rendez-vous devant la nôtre en longues files de bouchons pour que le voyage dure plus longtemps. Le week-end parenthèse ne se termine pas quand on monte dans la voiture et qu'on tourne les talons, il s'étire jusqu'au moment où l'on franchit la porte de chez nous, il ne se termine vraiment que l'orsqu'on est arrivés. Et ma tête roulant sur ses genoux, je me disais que je voulais que ce voyage du retour dure toujours, pour que le week-end magique n'ait jamais de fin, que leurs éclats de rire résonnent interminablement dans ma tête, et que la semaine qui ratatine le dos ne commence jamais.
Ils m'ont insufflé assez de vie pour tenir jusqu'à la prochaine fois.
Le chemin du retour est toujours plus long que celui de l'aller, un peu comme si toutes ces voitures s'étaient données rendez-vous devant la nôtre en longues files de bouchons pour que le voyage dure plus longtemps. Le week-end parenthèse ne se termine pas quand on monte dans la voiture et qu'on tourne les talons, il s'étire jusqu'au moment où l'on franchit la porte de chez nous, il ne se termine vraiment que l'orsqu'on est arrivés. Et ma tête roulant sur ses genoux, je me disais que je voulais que ce voyage du retour dure toujours, pour que le week-end magique n'ait jamais de fin, que leurs éclats de rire résonnent interminablement dans ma tête, et que la semaine qui ratatine le dos ne commence jamais.
Ils m'ont insufflé assez de vie pour tenir jusqu'à la prochaine fois.
Ce que c'est bon.
Moi, j'aime sortir la vieille boîte de photo du placard humide, celles que l'on a vu des milliers de fois, mais on les aime. Ecouter les anciens parler, raconter chaque histoire de chaque photo. Ecouter avec des yeux écarquillés et des oreilles aussi grande que celles de Dumbo.
J'aime. C'est beau d'aimer.