un conte de fée, la douceur née.
Mardi 12 janvier 2010 à 20:23
un conte de fée, la douceur née.
Samedi 9 janvier 2010 à 11:59
Der Augenblick ist die einzige Ewigkeit, die es gibt.
Mardi 15 décembre 2009 à 17:40
Jeudi 10 décembre 2009 à 12:14
Dimanche 6 décembre 2009 à 20:48
Samedi 14 novembre 2009 à 15:39
Hier soir mon coloc m'a emmenée à la patinoire éphémère et je crois que c'était exactement ce dont j'avais besoin. Faire des ronds, tourner en rond, comme dans un bocal à poisson. Le froid, la nuit, les lumières des guirlandes, les sourires des patineurs essoufflés et heureux, les mains réchauffées par la tasse de Glühwein. Je crois que c'était exactement ce dont j'avais besoin. Sentir mes muscles pour la première fois depuis mille ans, rire, hésiter, trébucher, garder l'équilibre, glisser, ne penser à rien, se concentrer sur l'équilibre, sur les patins qui serrent les pieds, sur la glace blanche. Patiner en ovale sur une piste rectangulaire. Je crois que c'était exactement de dont j'avais besoin. Ne penser à rien et penser à tout à la fois. A l'absurdité de se cacher sous la couette, à la peur au fond du ventre, à la montagne sur le dos.
En rentrant, j'ai ouvert mon carton à bidules d'épistolaire, celui qui était clos, presque condamné depuis des semaines. J'ai empilé les couleurs sur le matelas orange posé sur le sol. Bien sûr je me suis aperçue que j'avais oublié mes stabilo point 88 en France, et sûrement mille autres trucs chouettes. Mais j'ai sorti les pochettes plastiques remplies de phrases de magazines de toutes les couleurs et de toutes les tailles, j'ai sorti la grande paire de ciseaux violets et j'ai découpé les phrases qui dormaient dans les dossiers de l'ordinateur depuis des lustres en attendant d'être envoyées à leur destinataire. Parce que quand je décide de faire de l'apnée sous couette, c'est le stade le plus grave, celui où je ne touche plus un stylo, celui où si les phrases veulent s'échapper de ma tête, de mes doigts, alors elles doivent être tapées et oubliées dans un dossier, et rien d'autre.
C'était un peu comme le réveil de la Belle au dormant avec les couleurs, la musique, la vie.
Lundi 9 novembre 2009 à 16:56
Et la liberté dans le ciel de tes yeux,
Il faisait nuit noire, j'avançais en fermant les yeux. Je cherchais le chemin dans ma mémoire, comme un archéologue fouillant dans les méandres de du passé. Je suivais des pavés qui se ressemblaient tous au gré de mes souvenirs. Je respirais cet air d'ailleurs et tentais d'apprivoiser à nouveau les rues entremêlées du campus. Lorsque j'entendis la mélodie de ta douceur. Alors je suivis les notes de l'histoire de ta vie qui se déroulaient devant mes pieds m'indiquant le chemin tel un tapis de feuilles mortes.
C'est là que je t'ai vue avec ton accordéon, le sourire au coeur.
Vendredi 23 octobre 2009 à 12:04
Jeudi 10 septembre 2009 à 10:39
Dans moins de trois semaines ma boîte change d'adresse, je ne sais pas encore exactement à quoi ressemblera l'endroit où j'élirai domicile, grand, petit, seule, en WG, en ville, à l'orée des bois, mais je sais que vous trouverez encore le chemin de ma boîte, que sur mes murs il y aura la peinture de Julie, les photos de Margot, Julie, Solveig, et les grimaces des copains, la carte du Maroc de Marion, dans mon armoire le T-Shirt de Solveig, sur mon lit les doudous de Pacôme, au fond de mes poches les étoiles de Delphine, dans ma salle de bain les canards de Camille, Thomas, Solveig, Claire, Clara, et tant d'autres, dans mon sac Basile, et quelque part le cadeau surprise que fabrique l'amoureux en cachette depuis des mois, autour de mon poignet le bracelet de Marion, sans oublier dans mes tiroirs les cadeauxdedépartpourquetusachesLéaqu'onseratouslà. Je sais que ce chez moi, peu importe ses caractéristiques, il aura un parfum d'enfance, un goût de sucré et de gourmandises, un air de nid douillet, des murs de magie. Il y aura vos mots sous ma peau et ma caisse à épistolaire, ma machine à coudre, mon carnet d'adresse.
Cet été je n'ai pas eu le temps de vous remercier de ces grosses enveloppes marrons qui débordaient de trésors, alors pour me rattraper j'écris vos adresses de mille couleurs dans mon nouveau carnet, et vous recevrez un peu de moi de l'autre côté du Rhin.