Samedi 31 janvier 2009 à 14:38

Juste la fin du monde...

Rendez-vous jeudi 15h à mille pieds sous terre.

Jeudi 29 janvier 2009 à 7:59

Quand les sourires s'évaporent des visages, il faut les dessiner inlassablement sur des crêpes à grands coups de louches de Nutella, sur fond de rires d'enfants.




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Mardi 27 janvier 2009 à 20:20

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Mardi 27 janvier 2009 à 19:56

Avant, la mort, pour moi, c'était l'absence de vie. La non-vie. Le rien. Le néant qui emporte tout.

Et pourtant aujourd'hui, la mort a pris vie devant mes yeux.
A travers son corps décharné, à travers ses respirations douloureuses, à travers la peur qui somnolait au fond de ses yeux.
Et la vie s'est évaporée.
A travers toutes ces mains posées sur un lit reliées par des bras à des personnes blanches, cernées, possédées par l'insomnie, ces personnes bien vivantes et pourtant sans vie.

La mort a pris vie, et la vie autour se transformait en non-vie.



Et depuis je suis l'ombre de moi-même. Je suis moi dans l'absence de ma vie.


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Mardi 27 janvier 2009 à 11:04

♫ Mon père ce héros ♫

Un jour, je vous conterai mon papa.

"Lui, lui et nos mercredis soirs
Il aura presque fallu 20 ans pour que je me réjouisse des mercredis soirs, pour que je les attende avec impatience, et pour que je me délecte de chaque seconde, de chaque mot, de chaque sourire.
Et puis depuis hier il y a elle, elle qui a permis ce changement, qui l'a fait rajeunir de 10 ans, elle qui essaye de savoir ce que j'aime mais qui n'empiète pas sur ma vie, seulement sur mes mercredis. Pourtant ils n'ont pas perdu de leur saveur, au contraire.
J'ai eu encore plus l'impression que le temps s'était arrêté. Déjà 23h pendant l'irish coffee.
Des mercredis soirs sans boule au ventre, sans avoir l'impression que ma place est à 20000 lieues d'ici, sans larmes... Je n'y croyais plus.
Des mercredis soirs au goût de kir pêche, de viande grillée, de rires dans l'air, de coeur léger...
Et moi rien que d'évoquer ces moments à nous j'ai envie d'être à la semaine prochaine."

Note du 27 septembre 2007






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(Dites, comment il s'appelle votre papa à vous?)

Mardi 27 janvier 2009 à 10:51

Et si vous me parliez de vous en trois mots ?

Mardi 27 janvier 2009 à 10:46

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"Je comprendrais plus tard qu'il ne faut certainement pas être entouré de mots pour pouvoir écrire. Pour écrire, il faut s'échapper des phrases." D.Foenkinos

"Sans les mots, les gestes étaient d'une tendresse accentuée. Les mains se parlaient à la façon des ombres chinoises, on mimait de douces déclarations." D.Foenkinos





"Ce n'est pas non plus facile d'écrire à une bulle de coton qui laisse un beau message comme ça. David."


Jeudi 22 janvier 2009 à 14:39

Mondieujemeurs.





 
J'ai reçu un mail de David Foenkinos !

Mardi 20 janvier 2009 à 2:01

Je m'abîme à n'en plus finir.
Et vous de répéter : "Il faut prendre soin de toi, tu sais".
Oui, je sais.
Je sais et pourtant je m'use telle une semelle de chaussure à force de me brûler au goudron de la vie.


Sur mon lit j'ai trouvé son t-shirt abandonné là. J'y ai enfoui ma tête, mes poumons ont joué la symphonie de sa peau, et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. (Kein Liebeskummer, nur ein "Lebenskummer")

Et j'ai serré Basile au creux de ma paume.


Dis c'est par où le chemin pour ne plus se noyer?





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Lundi 19 janvier 2009 à 20:22

Ce matin j'ai ouvert la boîte aux lettres sans trop y croire, elle m'avait dit que ce serait sûrement pour demain, et j'ai souri. Parce que finalement, c'était pour aujourd'hui. J'ai attrapé l'enveloppe et je l'ai glissé contre mon coeur, sous mon manteau pour la protéger des gouttes qui tremblaient du ciel. J'ai couru jusqu'à ma voiture, puisque comme à mon habitude j'étais en retard, pour la cantine, les bambins, et toute la ribambelles de sourires. J'ai démarré, et puis le déluge a commencé. J'ai roulé le sourire accroché aux nuages. De la savoir si près de moi, d'avoir une enveloppe à surprise cachée sur la banquette arrière. Et je me suis mordu les lèvres aussi. Un peu. Pour me retenir de l'ouvrir comme ça sur un excès de curiosité. A regret, je l'ai abandonnée dans la voiture, le temps du travail, du repas, des dessins, des enfants colorés. Quand je suis descendue de la voiture le déluge avait cessé. J'ai savouré l'attente. Et puis deux heures plus tard, j'ai roulé, roulé jusque dans les bras de mon amoureux, et là je lui ai dit, il faut que je l'ouvre, tu comprends, deux heures que j'attends, il faut que je m'enivre de coquelicot, il le faut. Il a souri. Et j'ai ouvert l'enveloppe, et je me suis retrouvée ensevelie de surprises. Dieu que tu es une fée. Je n'en revenais pas, d'avoir toujours une nouvelle enveloppe à ouvrir, comme les матрёшка russes.

J'ai essayé en vain depuis de puiser dans les mots en vrac de ma tête pour définir ce que j'ai ressenti, et puis non, je ne peux pas. Il fallait le voir le sourire sur mes lèvres, c'était le meilleur mot. Il m'a habillé de poussière de fée.



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"Ce rire c'est celui du mari de la fleuriste il a des petites rides de malice au coin des yeux"

 

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