Avant, la mort, pour moi, c'était l'absence de vie. La non-vie. Le rien. Le néant qui emporte tout.
Et pourtant aujourd'hui, la mort a pris vie devant mes yeux.
A travers son corps décharné, à travers ses respirations douloureuses, à travers la peur qui somnolait au fond de ses yeux.
Et la vie s'est évaporée.
A travers toutes ces mains posées sur un lit reliées par des bras à des personnes blanches, cernées, possédées par l'insomnie, ces personnes bien vivantes et pourtant sans vie.
La mort a pris vie, et la vie autour se transformait en non-vie.
Et depuis je suis l'ombre de moi-même. Je suis moi dans l'absence de ma vie.
Et pourtant aujourd'hui, la mort a pris vie devant mes yeux.
A travers son corps décharné, à travers ses respirations douloureuses, à travers la peur qui somnolait au fond de ses yeux.
Et la vie s'est évaporée.
A travers toutes ces mains posées sur un lit reliées par des bras à des personnes blanches, cernées, possédées par l'insomnie, ces personnes bien vivantes et pourtant sans vie.
La mort a pris vie, et la vie autour se transformait en non-vie.
Et depuis je suis l'ombre de moi-même. Je suis moi dans l'absence de ma vie.