Lundi 30 mars 2009 à 21:34
"Enfin arrivait le jour où les enfants se rendaient compte que la vie des adultes, c'était rien qu'une farce de polissons déguisés en gens réfléchis, une énorme clownerie." La révolte des Coloriés
Lundi 23 mars 2009 à 10:39
Depuis des semaines à chacun de mes pas tourbillonne un nouvel article dans ma tête. Les mots se mélangent, valsent, se cognent, décrivent le moindre soubresaut. Je voudrais vous conter la vie. Pas la mienne. Tout ce que je croise et qui vit, tous ceux que je croise et qui vivent. Et chaque fois que les mots s'entrechoquent je fouille dans le petit sac rouge-merveille, et évidemment comme il est si petit je n'y glisse pas ma trousse mais seulement des stylos que j'oublie parfois de ranger une fois utilisés, bien entendu, c'est toujours quand j'en ai besoin que je n'en trouve aucun, alors mes mille mots s'envolent à tout jamais, la vie s'évapore telle une nuée d'oiseaux et ce n'est pas aujourd'hui encore que je parviendrais à la fixer ici. Finalement peut-on fixer la vie? La vie c'est du mouvement, elle s'échappe des mots, glisse entre les phrases, s'évanouit au hasard d'une respiration. La vie ce sont mes sourires de poches en chapeau, lunettes de soleil jupes légères mais gilets en laine, collants chauds et bottes fourrées, parce qu'elles sont comme le printemps, une parenthèse entre l'hiver et l'été. La vie c'est amoureux qui demande "comment tu m'aimes dis?" et mes lèvres sur son bras, et son regard dans le mien qui me murmure l'infinie tendresse et mes lèvres dans son cou et ses bras qui resserrent leur étreinte pour me raconter comme il a compris et mes yeux qui se ferment pour une nuit paisible parce qu'il veille sur mes rêves. Oui. Parce qu'on peut s'aimer sans mots parfois. La vie c'est marcher à côté d'un géant qui revient d'Australie et devoir faire trois pas chaque fois qu'il en fait un. La vie c'est retrouver le goût des diabolos-cerise, chocolats viennois, ou autres coktails alcoolisés selon la température et le moment de la journée sur des banquettes différentes avec ces amis qu'on ne voyait presque plus pour cause d'apnée irrémédiable. La vie c'est avoir tellement de rendez-vous urgentulatraimportants professionnels ou non qu'on a pas une minute pour écrire un article et que les visites diminuent comme un saut depuis le plongeoir des 7m et que ce n'est même pas grave au fond qu'on nous oublie si on est en vie. La vie c'est prendre sa Merveilleuse par la main et partir ensemble à la recherche de ces petites filles souriantes et insouciantes qu'on était avant d'être abimées par les chutes à répétition. La vie c'est rire aux éclats avec cette petite soeur pas du tout petite qui revient pour le week end et lui dire que même de loin on la décrypte de A à Z. La vie c'est aller à la piscine et passer plus de temps dans le bassin pour enfants parce que l'eau est plus chaude et ne pas compter les longueurs effectuées comme si cela ne comptait pas alors que c'est surtout le ridicule du chiffre qui nous fait reculer. La vie c'est faire une crêpe party avec tant de garnitures qu'on ne sait plus où donner de la tête et que de toutes façons les crêpes sucrées ne seront tartinées que de confiture de lait tellement c'est divinement bon. La vie c'est tomber aussi parfois, mais toujours se relever. La vie c'est raconter ses instants moëlleux dans n'importe quel ordre parce qu'on a perdu depuis longtemps le fil de ses mots. Mais au fond, c'est ça la vie, un puzzle.
Mardi 17 mars 2009 à 14:46
Retrouver les sourires de la cantine.
Prendre la petite main d'Axelle, se laisser serrer très fort dans les bras d'Andréa, aller s'asseoir vers le petit garçon aux yeux marron clair et aux tâches de rousseur au pied de l'arbre, fermer les yeux et se laisser porter par leurs rires, sauter à l'élastique, s'allonger au soleil. C'est fou cette envie de vivre qui bat dans la cour de récréation. Ils sont les battements de mon coeur, ils sont les rayons de mon soleil.
Prendre la petite main d'Axelle, se laisser serrer très fort dans les bras d'Andréa, aller s'asseoir vers le petit garçon aux yeux marron clair et aux tâches de rousseur au pied de l'arbre, fermer les yeux et se laisser porter par leurs rires, sauter à l'élastique, s'allonger au soleil. C'est fou cette envie de vivre qui bat dans la cour de récréation. Ils sont les battements de mon coeur, ils sont les rayons de mon soleil.
Dimanche 15 mars 2009 à 11:23
Il n'est rien de plus doux que les "flocons d'avoine, lait de soja, cassonade" bouillants du dimanche matin.
Ne pas savoir comment vous remerciez de la magie de vos mots courage qui rafistolent.
Ne pas savoir comment vous remerciez de la magie de vos mots courage qui rafistolent.
Lundi 9 mars 2009 à 22:52
Je.
J'ai retrouvé mes mots. Tous. Promis.
Vous conter le tourbillon de la journée. Ne pas, surtout ne pas mettre tout de suite des mots sur les deux jours d'avant, et la trouille et. J'espère que c'est fini pour de vrai vous savez, parce qu'il y a eu en quelques des légers problèmes de sujets, et si quelqu'un pose un recours, alors on devra tout recommencer, et vraiment, je ne sais pas si je supporterai une autre apnée.
J'ai dessiné un sourire au stylo sur ma main, juste en dessous du pouce, un sourire que je retraçai chaque fois qu'il commençait à s'effacer. Un sourire de trois jours. Un sourire pour ne pas oublier comment on les dessine.
Je me sens légère, comme si je pouvais m'envoler au moindre coup de vent.
Le sac-magie n'est arrivé qu'aujourd'hui dans ma boîte. Aujourd'hui fut une journée magie.
L'épreuve s'est bien passée, traduction. Jouer avec les mots. Je crois que j'ai fini par aimer. Et puis, j'avais rendez-vous avec le sommeil aujourd'hui. Un ami dont j'avais presque oublié l'existence. J'ai retrouvé Amoureux dans le bus. J'ai découvert la magie de boîte aux lettres. J'ai dormi dans ses bras, au milieu des étoiles. Je suis allée me faire couper la frange. Je suis sortie mon sac à l'épaule. Et j'ai souri en géant.
Je me suis arrêtée à plusieurs reprises, pour prendre de grandes inspirations.
Ce soir, je nuit-d'épistolaire.
Et je vis.
J'ai retrouvé mes mots. Tous. Promis.
Vous conter le tourbillon de la journée. Ne pas, surtout ne pas mettre tout de suite des mots sur les deux jours d'avant, et la trouille et. J'espère que c'est fini pour de vrai vous savez, parce qu'il y a eu en quelques des légers problèmes de sujets, et si quelqu'un pose un recours, alors on devra tout recommencer, et vraiment, je ne sais pas si je supporterai une autre apnée.
J'ai dessiné un sourire au stylo sur ma main, juste en dessous du pouce, un sourire que je retraçai chaque fois qu'il commençait à s'effacer. Un sourire de trois jours. Un sourire pour ne pas oublier comment on les dessine.
Je me sens légère, comme si je pouvais m'envoler au moindre coup de vent.
Le sac-magie n'est arrivé qu'aujourd'hui dans ma boîte. Aujourd'hui fut une journée magie.
L'épreuve s'est bien passée, traduction. Jouer avec les mots. Je crois que j'ai fini par aimer. Et puis, j'avais rendez-vous avec le sommeil aujourd'hui. Un ami dont j'avais presque oublié l'existence. J'ai retrouvé Amoureux dans le bus. J'ai découvert la magie de boîte aux lettres. J'ai dormi dans ses bras, au milieu des étoiles. Je suis allée me faire couper la frange. Je suis sortie mon sac à l'épaule. Et j'ai souri en géant.
Je me suis arrêtée à plusieurs reprises, pour prendre de grandes inspirations.
Ce soir, je nuit-d'épistolaire.
Et je vis.
Lundi 9 mars 2009 à 10:56
C'est chaque fois pareil. Dès que je dois réviser, je fais des achats.
J'attendais d'économiser pour le sac de mes rêves, et puis non, les frustrations intellectuelles ont eu raison de moi. Pour une bouffée d'oxygène supplémentaire, j'ai craqué. Dans deux jours, cette merveille atterrira dans ma boîte aux lettres. Tralala. Dans deux jours, le concours. Mais au moins, dans deux jours, un rayon de soleil aussi.
Si vous étiez....
Dimanche 8 mars 2009 à 18:38
A force de cacher les images, les pages principales d'ici sont vides de couleurs, comme une page sur laquelle l'encre aurait trop séché. Quand j'aurais le temps, je rajouterai au moins une image à tous ces articles. Je suis malade. Depuis des semaines. Mais je ne guéris pas vite cette fois. Je tousse et j'ai de la fièvre. Pas vraiment les conditions idéales pour réviser. Et depuis que je sais que je Mainz, j'avoue que j'ai baissé la garde. Je crois que je n'en veux pas de ce concours. Je crois que je ne suis pas prête pour être une vraie grande sérieuse, je crois que le système scolaire français ne me convient pas et que ça me fiche la trouille d'en faire bientôt partie. Je crois, que peut-être ce n'est pas fait pour moi. Ma chambre est une montagne de cartons. Je vis dans des cartons depuis un an et demi. Dans l'attente de Mainz. Je ne me suis jamais ré-approprier ici. J'ai peur vous savez. Et puis j'ai de l'épistolaire sous la peau. Des idées-tourbillons. Et je me fatigue à force de me retenir. Oui parce que ce n'est pas sérieux. Il faut attendre le 14. Alors j'ai rajouté un nouveau carton "prémisse d'épistolaire" dans ma chambre. Et j'y ai enfermé toutes mes idées. Vous savez, cow, c'est ce qui m'a fait tenir debout tant bien que mal durant cette année de trop entre ces cartons. J'ai des fées à portée de sms, des fées à portée de claviers qui m'inondent de mots par mail, des fées à portée de boîte aux lettres. Des fées douceurs, des fées merveilles. Mercredi, jeudi, vendredi 9h-14h tous les jours, enfermée dans une salle avec des centaines de personnes à disserter, commenter, traduire. Il me faut du courage en pagaille. Après je revis. Je re-souris. Je voyage. Lyon, Paris, Manchester, ici, ailleurs. Je défais quelques cartons, pour essayer de me sentir quand même un peu chez moi. Je prends un bain pendant des heures avec des bougies et un nouveau livre. J'épistole des jours et des nuits durant. Je pleure un peu aussi. Pour relâcher la pression. Je respire surtout. Et je prends le temps. Oui. Je prends le temps. Mais seulement après. En attendant, je suis sur mon lit, sur ma couette magique, entourée d'étoiles de fée, de livres merveilleux, de doudous Pas-Grandir, de dates qui ne veulent pas trouver une petite place dans la tête, de feuilles de cours éparpillées, et de quelques cartons. J'avais envie d'écrire aussi serré que mon apnée. On ne peut plus respirer. Ni vous, ni moi...
Jeudi 5 mars 2009 à 20:13
Paris était envolant.
Juste nous deux, l'espace d'un instant.
Etre dans une autre ville, un autre pays, en terre inconnue, avec sa main pour seul port d'attache fait tomber encore plus amoureux. Souvent je me dis : "Plus? c'est impossible."
Et chaque jour qui passe est comme un pied de nez à toutes mes certitudes.
Il y a eu l'exposition, le métro, courir partout, manger un hamburger à 17 heures, attendre un peu impressionnés avec une foule de personnes, mourir en musique, tomber encore encore plus amoureuse en regardant ses yeux scintiller. Il y a eu les pieds écrasés, les jeunes filles un peu trop dénudées et alcoolisées, les demoiselles d'à côté fans hystériques qui chantaient à en perdre leurs voix et à en faire tomber les oreilles des géants de devant, il y a eu des sourires complices avec des inconnus, il y a eu le coeur au bord de se décrocher, il y a eu Levallois de nuit, le conservatoire Maurice Ravel, le square vide la mairie, l'appartement aux mille tapis moelleux, paradis des pieds nus, il y a eu le petit déjeuner en amoureux, les sucres certainement créés spécialement pour nous deux, il y a eu Levallois de jour, les courbatures dans les jambes à force de se mettre sur la pointe des pieds, les sushis du coins de la rue, l'opéra Garnier et notre tête-à-tête parce que je ne peux pas mettre un pied dans la capitale sans lui rendre une visite, il y a eu les grands boulevards, les passages couverts, le magasin-merveille. Il y a eu Basile. Il y a eu le chemin du retour, les pieds dans la gare, la tête dans les nuages, le coeur léger, les mains bien accrochées.
( Et il y a eu l'accueil à la maison par de l'épistolaire-surprise. )
Si vous étiez....Etre dans une autre ville, un autre pays, en terre inconnue, avec sa main pour seul port d'attache fait tomber encore plus amoureux. Souvent je me dis : "Plus? c'est impossible."
Et chaque jour qui passe est comme un pied de nez à toutes mes certitudes.
Il y a eu l'exposition, le métro, courir partout, manger un hamburger à 17 heures, attendre un peu impressionnés avec une foule de personnes, mourir en musique, tomber encore encore plus amoureuse en regardant ses yeux scintiller. Il y a eu les pieds écrasés, les jeunes filles un peu trop dénudées et alcoolisées, les demoiselles d'à côté fans hystériques qui chantaient à en perdre leurs voix et à en faire tomber les oreilles des géants de devant, il y a eu des sourires complices avec des inconnus, il y a eu le coeur au bord de se décrocher, il y a eu Levallois de nuit, le conservatoire Maurice Ravel, le square vide la mairie, l'appartement aux mille tapis moelleux, paradis des pieds nus, il y a eu le petit déjeuner en amoureux, les sucres certainement créés spécialement pour nous deux, il y a eu Levallois de jour, les courbatures dans les jambes à force de se mettre sur la pointe des pieds, les sushis du coins de la rue, l'opéra Garnier et notre tête-à-tête parce que je ne peux pas mettre un pied dans la capitale sans lui rendre une visite, il y a eu les grands boulevards, les passages couverts, le magasin-merveille. Il y a eu Basile. Il y a eu le chemin du retour, les pieds dans la gare, la tête dans les nuages, le coeur léger, les mains bien accrochées.
( Et il y a eu l'accueil à la maison par de l'épistolaire-surprise. )
(il faut cliquetiquer sur les lettres et les mots pour voir la vie en couleurs)