bulle2coton

Les rires d'Enfants, qui nous ramènnent aux nôtres, il ya des années, des siècles peut-être. Le Carnaval aussi, est une journée magique de fourires enfantins.

Si tu savais comme je te comprends, Léa. Chaque soir, j'attends mes deux Loupiots devant l'école. Rien de plus beau que leurs petites bouilles pleine de taches de rousseurs qui me cherchent des yeux, me trouvent et éclatent de Sourires. Et puis ces heures passées au parc, maintenant que le soleil repointe le bout de son nez, à partager leur monde magique et à les regarder vivre si intensément.

oh tu t'occupes de la cantine dans une école primaire
ça doit pas être tout le temps facile ;)

Je vais être maladroite, je le sais d'avance. Mais je vais ré-essayer, tant bien que mal !
En fait, c'est cette idée de l'enfance comme du rire au coeur et des sourires à l'âme, cet idéal de l'enfant magique, pur, innocent, qui me turlupine. Je ne crois pas que l'enfance soit seulement ça. Je ne parle pas des événements douloureux qui peuvent parcourir cette période de la vie, je parle de l'enfant lui-même, de l'être humain en devenir, qui peut aussi être animé de "malveillance", de violence. Je trouve injuste de penser l'enfant sous le seul jour du sourire. Parce que c'est aussi refuser, lui refuser, le "droit" d'être mauvais, de l'exprimer et de le transformer, le droit de pleurer et de nous en vouloir d'avoir mis un frein à ce qui peut le rendre heureux (dire non à ce qu'il désire par exemple). Comme je l'ai dit dans mon précédent commentaire, ce n'est pas tant ton article que l'impression générale qui s'en dégage, qu'on retrouve dans les commentaires. Parce que ces instants merveilleux existent, les enfants sont surprenants de vie et c'est beau à voir, bon à ressentir. Mais il n'y a pas que ça. Mais bon, tout ça c'est une manière de penser les choses, et parfois je me sens un peu seule là-dedans. :)
Dis, je ne suis pas trop rabat-joie pour le coup ? ^^

Je ressens souvent le besoin d'aller m'asseoir dans un "square", pour regarder jouer les enfants. Une sorte de besoin psychologique, comme de ressourcement, de penser que la vie n'est pas vieille, qu'elle rajeunit sans cesse. Un enfant, c'est le renouveau dans nos coeurs. Ils ont besoin de nous, mais c'est peut-être surtout nous qui avons besoin d'eux... Ils nous rafraîchissent l'esprit !