A force de cacher les images, les pages principales d'ici sont vides de couleurs, comme une page sur laquelle l'encre aurait trop séché. Quand j'aurais le temps, je rajouterai au moins une image à tous ces articles. Je suis malade. Depuis des semaines. Mais je ne guéris pas vite cette fois. Je tousse et j'ai de la fièvre. Pas vraiment les conditions idéales pour réviser. Et depuis que je sais que je Mainz, j'avoue que j'ai baissé la garde. Je crois que je n'en veux pas de ce concours. Je crois que je ne suis pas prête pour être une vraie grande sérieuse, je crois que le système scolaire français ne me convient pas et que ça me fiche la trouille d'en faire bientôt partie. Je crois, que peut-être ce n'est pas fait pour moi. Ma chambre est une montagne de cartons. Je vis dans des cartons depuis un an et demi. Dans l'attente de Mainz. Je ne me suis jamais ré-approprier ici. J'ai peur vous savez. Et puis j'ai de l'épistolaire sous la peau. Des idées-tourbillons. Et je me fatigue à force de me retenir. Oui parce que ce n'est pas sérieux. Il faut attendre le 14. Alors j'ai rajouté un nouveau carton "prémisse d'épistolaire" dans ma chambre. Et j'y ai enfermé toutes mes idées. Vous savez, cow, c'est ce qui m'a fait tenir debout tant bien que mal durant cette année de trop entre ces cartons. J'ai des fées à portée de sms, des fées à portée de claviers qui m'inondent de mots par mail, des fées à portée de boîte aux lettres. Des fées douceurs, des fées merveilles. Mercredi, jeudi, vendredi 9h-14h tous les jours, enfermée dans une salle avec des centaines de personnes à disserter, commenter, traduire. Il me faut du courage en pagaille. Après je revis. Je re-souris. Je voyage. Lyon, Paris, Manchester, ici, ailleurs. Je défais quelques cartons, pour essayer de me sentir quand même un peu chez moi. Je prends un bain pendant des heures avec des bougies et un nouveau livre. J'épistole des jours et des nuits durant. Je pleure un peu aussi. Pour relâcher la pression. Je respire surtout. Et je prends le temps. Oui. Je prends le temps. Mais seulement après. En attendant, je suis sur mon lit, sur ma couette magique, entourée d'étoiles de fée, de livres merveilleux, de doudous Pas-Grandir, de dates qui ne veulent pas trouver une petite place dans la tête, de feuilles de cours éparpillées, et de quelques cartons. J'avais envie d'écrire aussi serré que mon apnée. On ne peut plus respirer. Ni vous, ni moi...
*
Par choops le Dimanche 8 mars 2009 à 19:58
Là, en lisant cet article, des milliards de questions me viennent. Qui es-tu Léa ? Ca résume bien. Tes mots ils sont si jolis qu'on dirait ceux d'une magicienne. J'ai envie de rajouter : Courage (:
Par Dimanche 8 mars 2009 à 20:08
le (parce que ça sera plus pratique et pour ne pas faire tâche dans tes commentaires, tiens ch0_opz@hotmail.fr, je ne suis pas souvent connectée, mais je maile énormément :))
Par Dimanche 8 mars 2009 à 20:19
le ( Ils sont bien tes sucres :) )
Par Dimanche 8 mars 2009 à 20:53
le Je te souris. (comme le sucre me le suggère)
Cet article, on dirait un carton de mots que tu t'es permise de déballer et de déposer ailleurs, pour t'alléger.
Et je souhaite un bel élan, vers là où tu voudras.
Cet article, on dirait un carton de mots que tu t'es permise de déballer et de déposer ailleurs, pour t'alléger.
Et je souhaite un bel élan, vers là où tu voudras.
Par Dimanche 8 mars 2009 à 21:10
le J'aime beaucoup cette description de mes mots. C'est exactement ça en fait.
Par Dimanche 8 mars 2009 à 21:16
le Haaaaan ! Tu sors ça d'où ?
Par Dimanche 8 mars 2009 à 21:25
le J'en veuuuux :)
Par Dimanche 8 mars 2009 à 21:31
le C'est pas juste :( !
Vive les sucres !
Vive les sucres !
Par Lundi 9 mars 2009 à 7:31
le Dans 4 jours, ton apnée se termine. Courage...
Par Lundi 9 mars 2009 à 9:47
le sourires géants. :D
Je ne trouve plus de cachettes. Zut.
Tes mots... <3
Je ne trouve plus de cachettes. Zut.
Tes mots... <3
Dis,
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