Mardi 20 janvier 2009 à 2:01

Je m'abîme à n'en plus finir.
Et vous de répéter : "Il faut prendre soin de toi, tu sais".
Oui, je sais.
Je sais et pourtant je m'use telle une semelle de chaussure à force de me brûler au goudron de la vie.


Sur mon lit j'ai trouvé son t-shirt abandonné là. J'y ai enfoui ma tête, mes poumons ont joué la symphonie de sa peau, et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. (Kein Liebeskummer, nur ein "Lebenskummer")

Et j'ai serré Basile au creux de ma paume.


Dis c'est par où le chemin pour ne plus se noyer?





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Par F. le Mardi 20 janvier 2009 à 7:34
Je ne sais pas où est la sortie. Peut-être que c'est un mélange de câlins, bisous, sommeil, partage, sourires et réflexion... Peut-être qu'il faut laisser le temps te redonner confiance... Peut-être qu'il faut partir pour ne plus penser et les choses s'imposeraient d'elles-même en rentrant...
Par Joker-artistique le Mardi 20 janvier 2009 à 10:26
Léa. Je.
Basile sera là, toujours. C'est promis,
et puis, je te comprends, je m'use de ma vie d'ici aussi. Tout ce que je te racontais hier, comme la pose de dynamites avant le feu d'artifice. Je ne sais pas ce qui a déclenché, mais.
Je sais que lire ici, lire ailleurs, et Romain m'ont donné le courage de dormir, pour ne plus user mes larmes.
Je t'envoie des battements de coeur, de la tendresse d'amitié,
des sourires par milliers,
car tu vois, je souris, maintenant. Je souris :)

On va s'en sortir, de nos concours, je te le jure.
Par bulle2coton le Mardi 20 janvier 2009 à 11:07
Vous me décrochez un sourire, malgré les paupières lourdes, malgré les tremblements de la nuit, malgré le ventre vrillé. Un sourire doux de l'espoir du matin.
Sans doute as-tu raison, sans doute la sortie est-elle un mélange de tout ça. Mais je me dis souvent que c'est incompatible avec cette vie de concours. Cette vie que j'ai choisie, pourtant.
L'évasion, ce mot résonne dans ma tête comme un synonyme d'oxygène. Mais je ne peux pas baisser les bras. Pas maintenant. Pas après m'être bousillée des mois durant. Si je pars, comme ça, il aurait mieux valu que je m'offre un an d'évasion et de bonheur pur, pas que je me bousille pour rien. Il faut que j'essaie, que je tente ma chance et puis le reste on verra. Sauf que quand je dis ces mots c'est comme si ce n'était pas moi qui parlait, mais une voix mécanique qui prend le relais quand je dois affirmer des choses qui me détruisent à petit feu.
Et Claire qui part pour Mainz demain. Et je me mords les doigts. Sans doute vais-je prendre mon sac à dos vendredi, sans doute. Ou pas.
S'évader. S'évader direction la liberté, les flaques d'eau, la simplicité, les sourires, la germanie? la découverte, l'épistolaire magique, s'évader en amoureux, ou en amitié, ou seule. Mais s'enfuir, s'enfuir de cette chambre remplie de cartons empilés dans l'attente d'une autre vie, s'enfuir de ces disputes incessantes qui creusent des trous géants à l'intérieur de moi, s'enfuir des travaux devant ma porte, s'enfuir de ce quartier qui colle aux semelles, sans vie et sans couleur.
Mais je reste là. Assise au milieu de cette vie, un costume trop grand pour moi, ou trop étroit, selon les jours. Mal taillé en résumé.
Par Joker-artistique le Mardi 20 janvier 2009 à 12:55
Tu.

Je.
Je vais faire sage-femme, tu sais. J'ai pris ma décision, créer des sourires, de la vie, des cris lors du déplissement des alvéoles pulmonaires, rire, sourire, avoir le temps de se perdre dans la droguerie. Avoir le temps pour des enfants, n'importe lesquels. Sourire.

Je suis là, n'importe quand, n'importe où. Je suis là, dans chacune des coutures tordues de Basile, dans toutes ses paillettes qui vont sans doute habiller ton coeur et t'envoler, je l'espère. Je suis là dans chaque train que tu aurais à prendre, je suis là. Toujours.

N'hésite pas. Même si je craque, même si je meurs de ce second semestre qui m'effraie déjà. Je.

Tu me vrilles, offre-toi un week-end germanique, un week-end sans soucis. Deux petits jours d'oxygène, pour respirer enfin, pour te tailler un costume à ta taille, pour que Basile puisse partir en vacances, pour sentir Thomas rassuré de te savoir mieux.

Des milliers de baisers,
Un arc-en-ciel de sourire,
Dos'moi'z'ailes.
Par Joker-artistique le Mardi 20 janvier 2009 à 12:56
PS : je crois que la définition d'Encarta est fausse.
Les blessures ne sont pas superficielles, au contraire, et seront d'autant plus dures à soigner,
Fais bien attention à toi, même si tout le monde le dit, même s moi-même je devrais le faire et je ne le fais pas,
On y arrivera.
Par Joker-artistique le Mardi 20 janvier 2009 à 16:32
"Mes poumons ont joué la symphonie de sa peau" Bulle2coton

je.
Elle m'envole.
Par Joker-artistique le Mardi 20 janvier 2009 à 16:35
As-tu vu, les deux photos Noir et blanc cachées, Léa. Ou n'as-tu vu que les saisons défiler au rythme des palpitations de ce champ?
Par May le Mardi 20 janvier 2009 à 17:12
Léa aux sourires, j'espère que tu vas mieux. Je l'espère vraiment.
Il faut être forte, donner le meilleur de soi, et puis relativiser. Je sais, c'est simple, si simple dit comme ça.
Courage, courage.

Je t'embrasse, et t'envoie des pensées de douceur, de réconfort.
Par B0uille le Mardi 20 janvier 2009 à 20:58
On finit toujours par sortir la tête de l'eau, au bout d'un moment, même si ça semble loin et impossible, rien ne l'est si on y croit vraiment. Et tant qu'il y aura des sourires autour de toi tu ne couleras pas vraiment.
Moi, même si je ne te connais pas, je crois en toi.
Par B0uille le Mardi 20 janvier 2009 à 21:11
Il me semble que j'ai le nom et le prénom ...
Par B0uille le Mercredi 21 janvier 2009 à 9:04
non je n'ai pas fait d'allemand, juste un peu d'espagnol, et un peu d'anglais.
Par Delice le Mercredi 21 janvier 2009 à 21:48
Pour ne pas se noyer, il suffit de donner un grand coup de pied sur le sol afin d'avoir assez d'élan pour atteindre la surface.

(Et Poladroid, c'est un logiciel rigolo qui transforme tes photos façon Polaroid. :))
Par bulle2coton le Jeudi 22 janvier 2009 à 22:23
"Et quand on le trouve pas le fond, il faut continuer à se laisser tomber?"
 

Dis,









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