Parfois, tu me manques tellement que ça me fait un vide taille géant en plein milieu du ventre. un trou. comme après une explosion. le néant. et des débris. des tas de choses qui n'étaient pas là avant mais que l'explosion a fait voler en éclats. Et dans ces moments de néant, je comble le vide en enfilant les mots comme sur un collier de perles. Un mot, deux mots, des mots pour toi.
Parfois, j'ai envie de te fabriquer des ailes avec mes mots, des ailes de mots à glisser dans ton dos pour t'envoler très haut, au-dessus des oiseaux.
Parfois, j'ai envie de te glisser mes mots sous la peau pour qu'ils t'accompagnent et te fassent voyager dans des châteaux, à travers des champs de coquelicots. Pour qu'ils te créent un rempart, un cocon tout chaud et doux pour te protéger.
Parfois, je fabrique de longues phrases remplies de jolis mots avec mes doigts usés pour qu'elles viennent te souffler la tendresse que j'ai pour toi, pour qu'elles s'enroulent autour de ton corps telles des caresses.
Parfois, j'ai envie de te coudre mes mots autour du coeur, de te les post-iter sur chaque parcelle de ton corps, pour te rappeler comme je t'aime, même si je suis loin.
Lettre de moi à lui du 20/10/2008
Parfois, j'ai envie de te fabriquer des ailes avec mes mots, des ailes de mots à glisser dans ton dos pour t'envoler très haut, au-dessus des oiseaux.
Parfois, j'ai envie de te glisser mes mots sous la peau pour qu'ils t'accompagnent et te fassent voyager dans des châteaux, à travers des champs de coquelicots. Pour qu'ils te créent un rempart, un cocon tout chaud et doux pour te protéger.
Parfois, je fabrique de longues phrases remplies de jolis mots avec mes doigts usés pour qu'elles viennent te souffler la tendresse que j'ai pour toi, pour qu'elles s'enroulent autour de ton corps telles des caresses.
Parfois, j'ai envie de te coudre mes mots autour du coeur, de te les post-iter sur chaque parcelle de ton corps, pour te rappeler comme je t'aime, même si je suis loin.
Lettre de moi à lui du 20/10/2008