Mercredi 11 février 2009 à 10:27



La grève d'épistolaire est terminée !



Je crois que cela vaut bien le plus beau des sourires.




Ce qui veut dire, les post-its de Julie qui vont envahir ma chambre, les doux mots de F., les mots réconfort de mamie (celle qui me reste), et puis, et puis, tout ce qui viendra me surprendre encore pour m'enrouler de magie.





(Vous savez, ce sera de l'épistolaire à recevoir ces prochaines semaines, parce que le concours est dans un mois, alors je vais hiberner et tenter de ne pas mourir d'asphyxie, et puis dans deux semaines et demie l'appartement qui en ce moment croûle sous mon bazar, mes ciseaux mes feuilles aux mille couleurs et tout mon attirail épistolairien éparpillé partout, on va le rendre, ce qui veut dire que je vais devoir enfermer ma magie dans un carton, dans mille cartons, et entassés tout ça dans ma chambre qui est déjà en train de s'étouffer d'un trop plein de cartons, et que je ne pourrais ressortir tout ça qu'après le 14 mars sans doute, et que je m'en mords les doigts d'avance.)



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Basile, ma trousse, et la main de mon amoureux à la BU
(voilà à quoi ressemblera mon mois. Heureusement qu'ils seront là tous les deux)





Lundi 9 février 2009 à 16:24


" Louise, ça, c'est fait. a envoyé 09/02/2009 10:09 :
LEA, tu m'as cueillie du pays des rêves,

Louise, ça, c'est fait. a envoyé 09/02/2009 10:09 :
tu as attéri entre mes draps avant tout le monde,

Louise, ça, c'est fait. a envoyé 09/02/2009 10:09 :
tu as débarqué comme un ange tombé du ciel. "
 


Samedi 7 février 2009 à 12:11

*

Les mots se bousculent et se désarticulent. J'ai des envies de folie ici, mais je manque cruellement de nouvelles photographies. Il faut, que je réapprenne à marcher, à parler, à écrire, à photographier, à vivre. Il le faut. Tel un petit enfant, je dois tout réapprendre. Et voir la vie à travers des ailes de papillons.

 

Jeudi 5 février 2009 à 12:03

Parce qu'aujourd'hui devait être un jour brouillard épais, un jour gris, un jour de pluie, mais finalement c'est un jour soleil éclatant, comme on en avait pas vu depuis longtemps.
Et je crois que ça me plaît qu'aujourd'hui soit soleil d'hiver.
La pluie, ce sera pour nos coeurs.

Dans la salle de bain, tout à l'heure, je rêvais d'avoir une douche, ou au moins quelque chose pour accrocher la pomme, pour que l'eau coule sans interruption au-dessus de ma tête sans que je sois obligée de garder le bras en l'air, pour que l'eau se mêle à mes larmes et les fassent disparaître en un tourbillon dans le siphon. Des larmes de silence. Ce sont les pires : celles qui déforment la bouche en un rictus effrayant, celles qu'on entend seulement au moment où l'on est obligé de reprendre sa respiration, dans un bruit déchirant.

Cet après-midi, je sais qu'il me serrera la main. Pour me dire qu'il est là, qu'il est le pont qui me relie à la vie. Je sais que je me mordrai les lèvres. Mais je sais que je vais pleurer. Parce qu'ils pleureront tous. Parce que comme moi ils auront retenu leur chagrin comme un ballon de baudruche entre les côtes et les omoplates, mais qu'il aura tellement gonflé, qu'il explosera. Qu'ils exploseront tous ensemble. Oui voilà de quoi cela aura l'air, d'une grande explosion de ballons de baudruche de chagrin.
De toutes façons, je pleurerai même si personne ne le faisait. Parce qu'ils ont choisi Lynda Lemay. Et là, on ne peut pas lutter. 

"C’est là qu’ça nous protège
Avec les yeux pleins d’eau
Les cheveux pleins de neige"


Mon oncle noie son chagrin dans les pâtisseries. Alors cet après-midi ce sera fantaisies, tartes et compagnie. Je ne sais plus si je dois sourire.


Et puis ils la glisseront mille pieds sous terre. Et pourtant, pourtant je sais que chaque fois que je penserai à elle, je ne regarderai pas le sol, mais les nuages, le ciel, les étoiles.




Et je ravale mes sanglots pour 15h.

Lundi 2 février 2009 à 18:25


Si vous étiez un vêtement ?





(Je changerai la question régulièrement)



- un adverbe de temps
- un bruit
- un monument
- un héros de fiction
- un légume
- une partie du corps
- un arbre
- une qualité
- un film
- un mot étranger
- une fleur
- une époque
- un animal
- une histoire drôle
- une promesse
- une chanson
- un livre


Lundi 2 février 2009 à 18:18

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Lundi 2 février 2009 à 18:08

Les postiers sont en grève depuis plus d'une semaine.
Ma boîte aux lettres reste désespérément vide.
On ne peut plus m'épistoler.
Et le pire, c'est que bientôt moi non plus je ne pourrais plus rien envoyer.
Grève du centre de tri, et préavis de grève départementale.

 

Je les soutiens. Je suis solidaire.



Mais c'est juste que j'aurais eu besoin de magie.



http://bulle2coton.cowblog.fr/images/Epistolaire/DSCF2632.jpg

ma table à épistolaire.



Et après trois longues semaines : *

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