Je clandestine puissance mille.
Je sais, je m'étais promis, mais j'ai besoin d'oxygène un peu, avant de repartir tête baissée pour le sprint final.
Hier. L'enfer.
Prendre des décisions d'avenir en quelques heures chrono, obligé que ça me file des tendances dépressives à la fin.
Dans mon cerveau s'entrechoquaient Mainz et Berlin, l'un chassant l'autre à tour de rôle, ou valsant ensemble sur une fugue qui n'existe pas, parce que j'aurais beau trépigner autant que je le souhaite, je n'arriverai jamais à déclencher un séisme de magnitude mille qui rapprocherait géographiquement Mainz de Berlin. Et toc.
11h30 à la cafétéria de l'université.
Je crois que certains noeuds de mon estomac ont réussi à se délier.
Si vous lisiez la feuille que j'ai entre les mains... Pourquoi les profs ne sont-ils pas plus souvent élogieux? Pourquoi s'ils pensent autant de positif, se bornent-ils à ne l'écrire que lorsque vous avez besoin d'un document ultra-important. Elle a entouré le petit 1.
Hier. L'enfer.
Malade à en mourir sur place. J'ai toujours eu un problème avec les mercredis je crois. Avant c'était le jour de mon papa, le jour de la peur au ventre.
Hier. L'enfer.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'était la première fois que je pleurais depuis ce jeudi au soleil d'hiver, aux larmes salées et aux mille tartelettes. Je me suis inondée sous mes larmes. Je voyais flou pour conduire, je roulais à 20km/h et les autres voitures me doublaient sans interruption. Je ne savais pas où aller. Je roulais. Cétait l'heure de manger. J'ai presque hésité à aller au restaurant toute seule. Mais je me suis dit. Toute seule. Avec mes yeux gonflés, mes doigts qui s'agitent dans mon petit cahier. J'aurais intrigué. On m'aurait observée du coin de l'oeil tout en sirotant son coktail et en racontant sa journée à sa fiancée. Alors non. Je ne voulais pas être l'intrigante de la soirée. Finalement je suis allée au cinéma. Parce que dans le noir, on ne m'observera pas, on ne lira pas à travers mes larmes. Et puis. 3,50 euros c'est moins cher qu'un restaurant.
Alors, j'ai dîné clandestinement au cinéma mercredi 25 février. Et je me suis même dit, que tous mes mercredis soirs devraient se finir comme ça. Se nourrir de films.
Si vous saviez depuis combien de temps je n'étais pas allée au cinéma. Avec ce concours. Je ne me rappelais presque plus quel goût ça avait. Il me colle encore au palais. Etre chamboulée par un film. Se sentir moins seule dans sa solitude. Hier j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai failli dire, maintenant c'est fini, je n'en peux plus, j'arrête tout. Tout ce dont j'aurais besoin c'était un bout de canapé et une main sur ma tête pour me dire que ça passerait. Et finalement, j'ai eu un fauteuil de cinéma et un film qui m'a enveloppée pour me dire que l'essentiel c'est d'être là. Oui l'essentiel c'est d'être là. Je suis sortie la tête vidée. Jai appelé amoureux. J'ai pleuré pendant tout le trajet. Je me suis enroulée dans ses draps, je n'ai pas écrit ma lettre de motivation et j'ai passé ma plus longue nuit depuis des mois.
Ce matin je savais.
(il faut cliquetiquer sur les lettres et les mots pour voir la vie en couleurs)
Je sais, je m'étais promis, mais j'ai besoin d'oxygène un peu, avant de repartir tête baissée pour le sprint final.
Hier. L'enfer.
Prendre des décisions d'avenir en quelques heures chrono, obligé que ça me file des tendances dépressives à la fin.
Dans mon cerveau s'entrechoquaient Mainz et Berlin, l'un chassant l'autre à tour de rôle, ou valsant ensemble sur une fugue qui n'existe pas, parce que j'aurais beau trépigner autant que je le souhaite, je n'arriverai jamais à déclencher un séisme de magnitude mille qui rapprocherait géographiquement Mainz de Berlin. Et toc.
11h30 à la cafétéria de l'université.
Je crois que certains noeuds de mon estomac ont réussi à se délier.
Si vous lisiez la feuille que j'ai entre les mains... Pourquoi les profs ne sont-ils pas plus souvent élogieux? Pourquoi s'ils pensent autant de positif, se bornent-ils à ne l'écrire que lorsque vous avez besoin d'un document ultra-important. Elle a entouré le petit 1.
Hier. L'enfer.
Malade à en mourir sur place. J'ai toujours eu un problème avec les mercredis je crois. Avant c'était le jour de mon papa, le jour de la peur au ventre.
Hier. L'enfer.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'était la première fois que je pleurais depuis ce jeudi au soleil d'hiver, aux larmes salées et aux mille tartelettes. Je me suis inondée sous mes larmes. Je voyais flou pour conduire, je roulais à 20km/h et les autres voitures me doublaient sans interruption. Je ne savais pas où aller. Je roulais. Cétait l'heure de manger. J'ai presque hésité à aller au restaurant toute seule. Mais je me suis dit. Toute seule. Avec mes yeux gonflés, mes doigts qui s'agitent dans mon petit cahier. J'aurais intrigué. On m'aurait observée du coin de l'oeil tout en sirotant son coktail et en racontant sa journée à sa fiancée. Alors non. Je ne voulais pas être l'intrigante de la soirée. Finalement je suis allée au cinéma. Parce que dans le noir, on ne m'observera pas, on ne lira pas à travers mes larmes. Et puis. 3,50 euros c'est moins cher qu'un restaurant.
Alors, j'ai dîné clandestinement au cinéma mercredi 25 février. Et je me suis même dit, que tous mes mercredis soirs devraient se finir comme ça. Se nourrir de films.
Si vous saviez depuis combien de temps je n'étais pas allée au cinéma. Avec ce concours. Je ne me rappelais presque plus quel goût ça avait. Il me colle encore au palais. Etre chamboulée par un film. Se sentir moins seule dans sa solitude. Hier j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai failli dire, maintenant c'est fini, je n'en peux plus, j'arrête tout. Tout ce dont j'aurais besoin c'était un bout de canapé et une main sur ma tête pour me dire que ça passerait. Et finalement, j'ai eu un fauteuil de cinéma et un film qui m'a enveloppée pour me dire que l'essentiel c'est d'être là. Oui l'essentiel c'est d'être là. Je suis sortie la tête vidée. Jai appelé amoureux. J'ai pleuré pendant tout le trajet. Je me suis enroulée dans ses draps, je n'ai pas écrit ma lettre de motivation et j'ai passé ma plus longue nuit depuis des mois.
Ce matin je savais.
(il faut cliquetiquer sur les lettres et les mots pour voir la vie en couleurs)
J'ai des sourires à revendre. A offrir. Cadeau.