Lundi 29 décembre 2008 à 23:43

Je lui ai dit : "Faites à votre guise, vous savez, je n'ai pas vraiment d'idées"
Et il s'est appliqué.
Je crois que j'avais besoin de me laisser guider.
Et il a tout coupé.



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Samedi 27 décembre 2008 à 15:29

Un éblouissant soleil d'hiver glacé inonde le salon de magie

et il inonde aussi les pages de la Consolante.




"Elle s'était retournée et lui souriait dans les yeux."


Mercredi 24 décembre 2008 à 13:40

Ce sont mes explorateurs, mes aventuriers du pays de l'Enfance, mes petites joies en papillotes, mes sourires enchantés, mes guirlandes de rêves, mes ribambelles d'éclats de rire.
Alban, Louane, Romane.
Pendant deux jours rien que pour moi.
Maison à la campagne, feu de cheminée, sablés du père Noël et magie dans tous les recoins.

 

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Mercredi 10 décembre 2008 à 8:27

Le dimanche à 15 heures, tous les 15 jours j'ai rendez-vous avec le bord du terrain, habillée comme si je partais pour le pôle Nord, les pieds souvent gelés au bout de 15 min à peine à force d'immobilité, mais le coeur chaud des exploits de ces 15 bonhommes.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours, ils jouent à domicile et je vibre pour eux. Souvent je reste silencieuse et je me contente de capturer leurs exploits dans mon appareil les doigts engourdis par le froid.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours je prends une vrai leçon de vie. Esprit d'équipe, solidarité, amitié, courage respect. Ils jouent pour jouer, même si en face ce n'est pas toujours le cas.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours j'écoute les commentaires des supporters sur le bord du terrain.
Il est vraiment doué le demi de mêlée. Bien sûr qu'il est vraiment doué.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours son papa rage contre l'arbitre, contre ceux qui ne prennent pas d'initiative, contre ceux qui font de l'anti-jeu, et il encourage son fils. Il est fier de lui.
Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours souvent son papa pause sa main sur mon épaule et me sourit. Je crois qu'il m'aime un peu plus chaque fois que je viens encourager son fils sur le bord du terrain.


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Et dimanche ils ont gagné 25-6. Cette fois la démonstration était tellement belle que je n'ai pas pu rester silencieuse. Comme les autres supporters j'ai tapé des mains, j'ai tremblé, j'ai encouragé, j'ai crié. Et j'ai pris moins de clichés. J'étais trop absorbée par la magie. Et dimanche, il a marqué un essai.


Le dimanche à 15 heures tous les 15 jours sur le bord du terrain je m'évanouis un peu de l'admirer dans son élément, de partager sa passion.


J'ai souvent entendu que le rugby était un sport de brutes, que les joueurs étaient idiots, que leurs seules passions étaient la bière, les chansons paillardes, les magazines de charme, et les bastons. J'ai souvent entendu des inepties sur le rugby. Moi qui passe des dimanches à 15 heures tous les 15 jours sur le bord du terrain depuis quelques années à regarder ces XV bonhommes évoluer, je peux vous affirmer que quand il est bien joué le rugby est un art, et les rugbymen, en plus de faire rêver, peuvent aussi être cultivés.



Bien sûr qu'il est doué le demi de mêlée.

 

 

Lundi 1er décembre 2008 à 10:28

C'est rassurant de voir qu'il y a des endroits immuables.
Des endroits qui ne changent que très lentement.
Des endroits hors du temps, où les tempêtes n'ont pas d'effet.
Des endroits où nos repères sont toujours les mêmes : la maison sur la colline, le papier peint à grosses fleurs, le canapé en velour côtelé, le carrelage brique...
Seules l'accumulation des photos sur les murs et celle des rides de sourires sur son visage témoignent du défilement de la vie.

Parfois je me surprends à croire que ma grand-mère et sa maison sont éternelles.


Un week-end tel une parenthèse dans la vie où le temps s'arrête un instant de courir à toutes pattes.
Un week-end avec une famille-tribu des plus exceptionnelles, où les couleurs, les éclats de rire et la chaleur des coeurs sont rois.

Pour rien au monde je n'échangerai ma smala.


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Dimanche soir je me retrouve échouée sur la banquette arrière d'une voiture, la tête sur les genoux de l'être aimé, avec cet article qui danse une valse à trois temps dedans.
Le chemin du retour est toujours plus long que celui de l'aller, un peu comme si toutes ces voitures s'étaient données rendez-vous devant la nôtre en longues files de bouchons pour que le voyage dure plus longtemps. Le week-end parenthèse ne se termine pas quand on monte dans la voiture et qu'on tourne les talons, il s'étire jusqu'au moment où l'on franchit la porte de chez nous, il ne se termine vraiment que l'orsqu'on est arrivés. Et ma tête roulant sur ses genoux, je me disais que je voulais que ce voyage du retour dure toujours, pour que le week-end magique n'ait jamais de fin, que leurs éclats de rire résonnent interminablement dans ma tête, et que la semaine qui ratatine le dos ne commence jamais.

Ils m'ont insufflé assez de vie pour tenir jusqu'à la prochaine fois.
 

Lundi 24 novembre 2008 à 22:17

Vous me faites sourire XXL, merci pour les mots doux.

Je ne prends pas le temps pour ici. Il faut dire que je n'ai pas envie de faire de cet endroit ailé, un tas de bras baissés, alors je n'écris plus.

Je suis un peu froissée, pas dans le sens "blessée", mais froissée comme une boule de papier qu'on s'apprêterait à jeter, parce que l'on s'est trompé.
froissée, fatiguée, usée. et je ne veux pas qu'ici sente le renfermé, le déprimé, alors je n'écris plus.

Je me sens seule aussi, alors que je ne le suis pas vraiment comme un four oublié dans une grande pièce presque vide, au milieu d'objets incongrus, alors je n'écris plus.

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Ma soeur me fait sa liste de cadeaux d'anniversaire comme on rédige une lettre au Père Noël. Je n'ai plus qu'à engager une colonie de lutins.

Samedi 15 novembre 2008 à 20:40

"Et je remets au lendemain ce que j'ai pas su faire hier
Et je vais feignant l'effort, je ne peux pas dire que j'en sois fier
A chaque jour suffit sa peine
Et cetera"  [Jamait]


Une tasse de lait de soja chaud à la main, et oui, je n'aime pas le lait, ça arrive.
Assise sur un coin de matelas échoué sur le parquet.
Des sourires plein les tiroirs.
Je m'use de fatigue.
Mais je vis.


Et je me brûle les lèvres, un peu.

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Mercredi 22 octobre 2008 à 12:17

Aujourd'hui c'est un peu comme si c'était mon anniversaire avec deux jours d'avance.

J'ai reçu d'Hollywood un bijou musical que j'avais commandé depuis des semaines, et d'un peu moins loin, j'ai reçu un livre magique et des places de concert pour décembre... C'est un peu comme si toutes mes commandes frénétiques de ces dernières semaines avaient pris du retard et s'étaient toutes donné rendez-vous ce matin dans ma boîte aux lettres, un peu comme si toutes ces merveilles avaient voulu se rencontrer, et me faire une surprise sourire majuscule.
 







Ecouter Jason Mraz à s'en faire exploser les tympans

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