Vendredi 23 octobre 2009 à 12:04

Son  rire s'envole à tire d'ailes et colore le monde, elle a la rue pour scène, les pavés pour partition et chante à tue-tête, elle grimpe sur un escabeau posé sur une table et effleure la lune, elle sème ses affaires tel le petit poucet comme pour jouer éternellement à la chasse au trésor, elle accroche un ballon à ses rêves et gonfle ses poumons d'hélium.



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Lundi 19 octobre 2009 à 23:28

Il y a cet éternel vide en moi. Ce goût d'inachevé. Cette page que je ne me résous pas à tourner.

Lundi 19 octobre 2009 à 12:20

Je suis rentrée. J'ai ouvert la valise et j'ai tout éparpillé partout.
J'aime le bazar coloré qui s'installe ici.
Cet après-midi je vais acheter des cadres, accrocher les photos, coudre un peu, et coller les étoiles au plafond.
J-4 avant Quentin. J-5 avant les autres garçons.
Je vais anniversairer en multitude de sourires.

(pour les photos, il faut attendre un peu. Il n'y arien sur cet ordinateur)


Mercredi 14 octobre 2009 à 23:02

Chaque 14, c'est un peu l'éternité.


Lundi 12 octobre 2009 à 0:21

Vendredi soir, le train. Lui, son sourire, sa ville allemande, ses amis, la soirée, la longue discussion dans la cuisine, le film jusqu'à 6h30 du matin, le train deux heures plus tard. Samedi 14h43, lui, son sourire, l'abri de ses bras, la mousse dans le bain, la sieste dans la chambre vide. Samedi soir, eux, leurs sourires, le bar-maison, les éclats de rire, les secrets au creux de l'oreille.


Ces garçons sont les amours de ma vie.


(je crois que je pourrais mettre des mots, mais pas ce soir. Après le mail. La gorge nouée. Je crois. Non en fait je ne crois rien)


Dimanche soir, moi, le noir, la boule dans ma gorge.

Jeudi 8 octobre 2009 à 18:47

"Le mieux était peut-être d'annuler. Il était encore temps. Problème de force majeure. [...] J'aurais tellement aimé, vous le savez bien, mais bon, c'est juste qu'aujourd'hui ma mère est morte. Ah non, pas bon ça trop violent. Et trop Camus, pas bon Camus pour annuler. Sartre, bien mieux. Je ne peux pas ce soir, vous comprenez, l'enfer c'est les autres. Une petite tonalité existentialiste dans la voix, ça passerait sûrement bien." D. Foenkinos

Mardi 6 octobre 2009 à 21:35

Et pourquoi cet incessant besoin d'évasion, de renaître de l'autre côté des frontières, là où l'on doit inlassablement tout recréer, dessiner de nouveaux repères, mais aussi avoir la solitude comme ombre collée à nos semelles. Parfois je me dis que c'est un supplice ce manège. Mais qu'est-ce que tu cherches au fond? De la liberté, de l'indépendance? Tu pourrais l'avoir plus près. Dans ta ville. T'endormir au creux de ses bras, être à deux souffles de ceux qui comptent. Sourire en grand au patron du Cappuccino quand il dit : "Bonjour la famille" en nous voyant arriver. Ces garçons, ils sont ma famille. Pourquoi faut-il que je parte en courant me réfugier à l'autre bout du monde? Se sentir invincible en marchant dans les rues les mains dans les poches. Avoir l'impression que le ciel tombe sur mes épaules quand quelque chose marche de travers. Se forcer à grandir en étant un lilliputien dans le monde des géants. Tu ne parles pas la langue comme eux, tu es plus petite, plus fragile, tu es loin de tout, mais tu ne fais pas demi-tour. C'est comme si tu voulais te dire : Si je réussis là, je réussirai à vivre.

Mardi 6 octobre 2009 à 20:40

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde préfère le ciel bleu avec nuages blancs voire même sans, le soleil haut et chaud, les oiseaux qui chantent. Moi j'aime le ciel gris lourd et menaçant, j'aime les flaques d'eau, les feuilles mortes qui jonchent le sol. J'aime ouvrir mon parapluie rose à fleurs d'un air de dire au ciel : même pas peur!

Lundi 5 octobre 2009 à 11:06

"Et deviens  qui tu es car tu es vraiment formidable. Papa"

Samedi 3 octobre 2009 à 13:15


Il y a eu le train ce lundi après la course folle en compte à rebours contre les cartons.

Il y a eu Strasbourg et ClaraBelle en magicienne de sourires.
Il y a eu Candicette et le studio minusculement chouette.
Il y a eu la gare de Köln et les souvenirs et les repères qui reviennent.
Il y a eu les presque 200 assistants de français, le minuscule village perdu dans la montagne avec pourtant une immense cathédrale en accordéon.
Il y a eu les Cokotteuses d'enfer. Anne, Clémentine. Il y a eu des accents mélangés, et échangés. Il y a eu Fanette, Marie-Julie, Simon, Céline, Damien, Mathieu, Dominique, Emilie, Mathieu, Aurélien, Marion, et les autres.
Il y a eu des promesses de voyage.
Il y eu des minuscules nuits.
Il y a eu un bunter Adend de folie.
Il y a eu la gare le vendredi matin. Köln/Mainz
Il y a eu Sebastian sur le quai.
Il y a eu la colocation.


Et maintenant, il y a mon sourire.



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