Vendredi 9 janvier 2009 à 23:45
Mon bazar du lundi soir
Vendredi 9 janvier 2009 à 21:08
Hier on s'est encore réveillés dans le lit trop grand de l'appartement trop vide. Mais c'était différent. Pas du tout comparable. Le lit, il était toujours aussi grand pourtant. Mais lui, il était soudain à portée de cheveu, d'un seul cheveu. Il était là tout contre moi. Toute la nuit. Il m'a fait sourire quand il m'a secouée du canapé pour me dire qu'on s'y était endormis mais que là c'était vraiment l'heure d'aller au lit. On s'est endormis sur le canapé. Un peu comme si on avait peur que ce grand lit nous sépare à nouveau. Comme un mur. Un mur de néant. Mais qui ne sépare pas les coeurs qui s'offrent des fleurs. Et puis je me suis allongée et il a passé son bras autour de moi, et j'ai frémi de douceur. Doux, c'est un mot qui lui colle à la peau. Et je frémis de douceur, et je tressaille de passion, et je tombe amoureuse chaque fois qu'il m'inonde de douceur, ce qui équivaut environ à mille fois par seconde. Bref pour en revenir à nos moutons, ceux qui sautent par-dessus les barrières pour s'endormir, et bien quand il a passé son bras autour de bras, j'ai su qu'il me serrait toute la nuit, et je me suis endormie au premier mouton. Et hier au réveil, son bras était autour de moi, ma tête au creux de son cou, et je souriais en mille.
Ce n'est pas pour autant qu'on achètera un lit aussi grand. Je tiens même en largeur dedans. Quelle idée de fabriquer des lits aussi grands? C'est pour les couples qui se disputent? C'est pour ceux qui aiment dormir à plusieurs? En tous cas ce n'est pas pour nous.
Mercredi 7 janvier 2009 à 13:20
Si je pouvais, je prendrais une année sabbatique pour envoyer des lettres et des colis remplis de paillettes.
Au lieu de réviser ces derniers temps, je scotche des enveloppes, je fabrique des cadeaux, je couds des morceaux de courage, je glisse des sourires entre deux feuilles de papier, je peinturlure des boîtes, et je rêve de vacances.
Au lieu de réviser ces derniers temps, je scotche des enveloppes, je fabrique des cadeaux, je couds des morceaux de courage, je glisse des sourires entre deux feuilles de papier, je peinturlure des boîtes, et je rêve de vacances.
Pièce unique composée par moi pour mon Essentielle, enroulée dans un colis direction Mainz il y a un an déjà.
Mercredi 7 janvier 2009 à 13:02
"Ce rire c'est celui du mari de la fleuriste il a des petites rides de malice au coin des yeux"
Mercredi 7 janvier 2009 à 9:50
Jamais nous n'achèterons un lit aussi grand, jamais.
Je me suis réveillée et j'ai vu son corps à l'autre bout du lit, de le voir comme ça à portée de bras, ça me tord tout à l'intérieur un peu comme si un chasse-neige s'amusait dans mon ventre à faire des loopings pour chasser la neige qu'il n'y a pas. D'habitude, il est à portée de main. Je me réveille et il est enroulé autour de moi comme les décorations lumineuses de Noël ornent un sapin. Je penche la tête à gauche et elle trouve le creux de son cou. Je me délice de sa douceur. Je frémis de ses cheveux qui chante l'éclat d'un feu de cheminée. Mais aujourd'hui, je ne vois que son dos clair que je peux à peine effleurer en tendant le bras. Dans ce lit, même si on étend les bras, les jambes, comme si on voulait prendre mille centimètres d'un coup, même si on roule sur le côté, on a encore trop de vide, trop d'espace, trop de liberté étouffante avant de se cogner au corps de l'autre, avant qu'il ne pose sa tête sur mon ventre bouillant le matin, avant que je puisse passer mon bras par-dessus son épaule ou glisser ma main dans ses cheveux sauvages. J'ai presque envie de hurler mais avec tout ce vide ça résonnerait sur sa peau. Alors je roule, je roule, je roule jusqu'à sentir la tendresse de son corps et au moment où je dépose un baiser sur ses lèvres endormies il ouvre les yeux et je lui fais promettre que jamais, jamais nous n'achèterons un si grand lit, jamais.
Je me suis réveillée et j'ai vu son corps à l'autre bout du lit, de le voir comme ça à portée de bras, ça me tord tout à l'intérieur un peu comme si un chasse-neige s'amusait dans mon ventre à faire des loopings pour chasser la neige qu'il n'y a pas. D'habitude, il est à portée de main. Je me réveille et il est enroulé autour de moi comme les décorations lumineuses de Noël ornent un sapin. Je penche la tête à gauche et elle trouve le creux de son cou. Je me délice de sa douceur. Je frémis de ses cheveux qui chante l'éclat d'un feu de cheminée. Mais aujourd'hui, je ne vois que son dos clair que je peux à peine effleurer en tendant le bras. Dans ce lit, même si on étend les bras, les jambes, comme si on voulait prendre mille centimètres d'un coup, même si on roule sur le côté, on a encore trop de vide, trop d'espace, trop de liberté étouffante avant de se cogner au corps de l'autre, avant qu'il ne pose sa tête sur mon ventre bouillant le matin, avant que je puisse passer mon bras par-dessus son épaule ou glisser ma main dans ses cheveux sauvages. J'ai presque envie de hurler mais avec tout ce vide ça résonnerait sur sa peau. Alors je roule, je roule, je roule jusqu'à sentir la tendresse de son corps et au moment où je dépose un baiser sur ses lèvres endormies il ouvre les yeux et je lui fais promettre que jamais, jamais nous n'achèterons un si grand lit, jamais.
Mardi 6 janvier 2009 à 21:36
Lundi 29 décembre 2008 à 23:43
Je lui ai dit : "Faites à votre guise, vous savez, je n'ai pas vraiment d'idées"
Et il s'est appliqué.
Je crois que j'avais besoin de me laisser guider.
Et il a tout coupé.
Et il s'est appliqué.
Je crois que j'avais besoin de me laisser guider.
Et il a tout coupé.
Samedi 27 décembre 2008 à 15:29
Un éblouissant soleil d'hiver glacé inonde le salon de magie
et il inonde aussi les pages de la Consolante.
"Elle s'était retournée et lui souriait dans les yeux."
et il inonde aussi les pages de la Consolante.
"Elle s'était retournée et lui souriait dans les yeux."
Mercredi 24 décembre 2008 à 13:40
Ce sont mes explorateurs, mes aventuriers du pays de l'Enfance, mes petites joies en papillotes, mes sourires enchantés, mes guirlandes de rêves, mes ribambelles d'éclats de rire.
Alban, Louane, Romane.
Pendant deux jours rien que pour moi.
Maison à la campagne, feu de cheminée, sablés du père Noël et magie dans tous les recoins.
Alban, Louane, Romane.
Pendant deux jours rien que pour moi.
Maison à la campagne, feu de cheminée, sablés du père Noël et magie dans tous les recoins.
Vendredi 19 décembre 2008 à 0:28
Parfois, tu me manques tellement que ça me fait un vide taille géant en plein milieu du ventre. un trou. comme après une explosion. le néant. et des débris. des tas de choses qui n'étaient pas là avant mais que l'explosion a fait voler en éclats. Et dans ces moments de néant, je comble le vide en enfilant les mots comme sur un collier de perles. Un mot, deux mots, des mots pour toi.
Parfois, j'ai envie de te fabriquer des ailes avec mes mots, des ailes de mots à glisser dans ton dos pour t'envoler très haut, au-dessus des oiseaux.
Parfois, j'ai envie de te glisser mes mots sous la peau pour qu'ils t'accompagnent et te fassent voyager dans des châteaux, à travers des champs de coquelicots. Pour qu'ils te créent un rempart, un cocon tout chaud et doux pour te protéger.
Parfois, je fabrique de longues phrases remplies de jolis mots avec mes doigts usés pour qu'elles viennent te souffler la tendresse que j'ai pour toi, pour qu'elles s'enroulent autour de ton corps telles des caresses.
Parfois, j'ai envie de te coudre mes mots autour du coeur, de te les post-iter sur chaque parcelle de ton corps, pour te rappeler comme je t'aime, même si je suis loin.
Lettre de moi à lui du 20/10/2008
Parfois, j'ai envie de te fabriquer des ailes avec mes mots, des ailes de mots à glisser dans ton dos pour t'envoler très haut, au-dessus des oiseaux.
Parfois, j'ai envie de te glisser mes mots sous la peau pour qu'ils t'accompagnent et te fassent voyager dans des châteaux, à travers des champs de coquelicots. Pour qu'ils te créent un rempart, un cocon tout chaud et doux pour te protéger.
Parfois, je fabrique de longues phrases remplies de jolis mots avec mes doigts usés pour qu'elles viennent te souffler la tendresse que j'ai pour toi, pour qu'elles s'enroulent autour de ton corps telles des caresses.
Parfois, j'ai envie de te coudre mes mots autour du coeur, de te les post-iter sur chaque parcelle de ton corps, pour te rappeler comme je t'aime, même si je suis loin.
Lettre de moi à lui du 20/10/2008