Depuis des semaines je ne cesse de me répéter : "Il faut que j'écrive, il faut que j'écrive, il faut que j'écrive" et chaque fois devant l'écran blanc rien ne vient. Ou trop. Oui plutôt trop. Alors tout est de travers, rien ne va ensemble et ne peut servir à un article cohérent. Et devant ce trop, je renonce, par flemme probablement.
J'attends le mois de mai avec une boule au ventre. En mai, il y a la réponse pour le concours, la réponse pour l'an prochain, la réponse pour cet été. Tout se bouscule en mai. Et moi, j'aurais envie de glisser en douceur d'avril à juin sans passer par la case mai. Pourtant, je hais l'incertitude, ce flottement, ce "je ne sais pas", cette incapacité à prendre des décisions concrètes tant qu'on a pas eu la réponse. Mais je n'en veux pas de ces réponses. Parce que l'avantage avec l'incertitude c'est l'espoir. Et maintenant que j'ai trouvé un avantage à ce que je n'aimais pas auparavant, un seul avantage, il pèse bien plus lourd que tous les inconvénients.
Excusez-moi Monsieur le calendrier, si on jouait à "cette année il n'y aura pas de mois de mai", histoire que je passe plus de temps avec mon ami l'espoir ?
Des bisous.