L’odeur de la pluie fraîchement tombée, les escargots, les manches longues, les touches de couleurs pour ne pas se faire engloutir par la marée grisâtre, les gouttes d’eau sur la vitre du bus, l’automne à fleur de sens. J’aurais aimé hurler en sortant de la pièce, ressentir cette adrénaline qui te remplit d’énergie, courir, ne plus pouvoir respirer, ou au contraire sentir le stress s’envoler accroché à un ballon d’hélium, ouvrir le barrage et laisser les larmes couler. Au lieu de ça, je suis là, dans cet entre-deux vide de sensation, je ne me rends compte de rien, pas de joie, pas de soulagement.
Mardi 14 septembre 2010 à 9:38
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Par bulle2coton le Mardi 14 septembre 2010 à 9:45
j'ai les paupières lourdes
Par Mardi 14 septembre 2010 à 11:04
le Léa, je voudrais te serrer dans mes bras.
Par Mercredi 15 septembre 2010 à 8:02
le et je suis là à corner les pages d'un polar où le personnage principal raconte qu'il est aussi vide que moi. il faudrait que je recopie ça. (Jolie, je vote pour tes bras)
Par Vendredi 17 septembre 2010 à 11:32
le Dans quel état nous laissent nos apnées...
Je viens de me rappeler de ton miel d'il y a... (combien de temps ? des semaines !). Il m'avait fait plaisir et je m'étais précipitée ici juste après. J'aurais dû te répondre dans la foulée, parce qu'ensuite, toujours, l'urgence de répondre s'atténue et l'on oublie.
Du coup, je te retrouve de l'autre côté de l'apnée.
Je viens de me rappeler de ton miel d'il y a... (combien de temps ? des semaines !). Il m'avait fait plaisir et je m'étais précipitée ici juste après. J'aurais dû te répondre dans la foulée, parce qu'ensuite, toujours, l'urgence de répondre s'atténue et l'on oublie.
Du coup, je te retrouve de l'autre côté de l'apnée.
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