Tes paupières closes, de quelles couleurs sont tes rêves? Tu sembles si paisible et je te contemple, toi mon port d'attache. En effleurant tes contours, de tes cheveux à ta nuque, ton dos, tes hanches, je me rends compte à quel point tu es devenu mon monde. Mon phare dans la tempête au bord des falaises, mon référentiel. Ton sourire pour unité de mesure, ton souffle pour tempo. Je m'approche, colle ma peau contre la tienne et ton coeur tel un chef d'orchestre bat la mesure pour le mien. A l'unisson ils entonnent une douce symphonie. Je ferme les yeux, tu m'attrapes la main et j'accepte enfin de m'endormir en laissant mes peurs sur la table de chevet. Ce n'est que quelques heures plus tard, seule dans ce train à la tombée de la nuit que la digue cède. Je pleux. Je pleure, il pleut, je ne fais qu'un avec le monde et dans le reflet scintillant des gouttes de pluie sur la vitre je réalise enfin que ce soir je devrais m'endormir sans toi.
Lundi 25 octobre 2010 à 18:50
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Par LambeauxDeVie le Samedi 30 octobre 2010 à 22:40
Courage Léa. Courage. La digue cède souvent dans les trains. Mais c'est aussi dans ces même trains que l'on vit l'impatience magique des retrouvailles.
Par Samedi 30 octobre 2010 à 22:42
le Ma Léa, tes mots, tellement, tellement beaux. A mourir.
Par Mercredi 3 novembre 2010 à 18:49
le ( Jetepenseàfondlesballonsavectouscestrousaucoeur, jevoudraisteserrerdansmesbras )
Par Samedi 15 janvier 2011 à 0:35
le Tu me manques un peu. Beaucoup.
Par Dimanche 16 janvier 2011 à 0:16
le Ce livre m'a chamboulée, je dois dire.
Dis-moi, tu vas ?
Dis-moi, tu vas ?
Dis,
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