Ca y est mes pieds ont quitté le sol de ma ville, mais seulement mes pieds.
Ce fut douloureux.
Mais mon coeur et ma tête sont restés.
Je les récupère dans un an quand mes pieds refouleront le sol sacré.
Comment survivre sans coeur me demanderez-vous? Et bien en attendant je vous ai vous, vous à qui
j'avais donné à chacun un petit bout de mon coeur avant de m'en aller.
Pendant cette année de transition, c'est vous qui me ferez vivre.
Savoir déposer sa vie entre les mains de ceux qu'on aime.


Je n'avais pas réalisé à quel point tout ça me manquerait

[mon appartement avec des trous dans le mur [ben quoi il fallait bien que je laisse ma trace]
l'Eisgrub et sa bière inégalable
La ligne de bus 64/65 qui reliait mon chez-moi à l'université et qui passait par tous les endroits que j'affectionnais [la rue aux immenses maisons, le parc aux flamands roses, le citrus et son toit en herbe, le Cinestar, le Medina et son sol ensablé, l'Eisgrub, la place du marché, Höffchen et tous ses rendez-vous, l'Eglise Rococo, le Römerpassage et son glacier, le Maxim et ses petits déjeuner, la gare et toute son histoire, et l'université et son jardin botanique...]
les sushis à des prix abordables
cette sensation de liberté
ces gens qui m'ont beaucoup appris
]

Ce n'est pas un livre qui se ferme, seulement une page qui se tourne





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(article fond de tiroirs de mon retour de Mainz septembre 2007)


certains trouveront les cachettes


(si vous avez atterri ici, et si vous avez lu tous les passages cachés ci-dessus (en surlignant)  de mes souvenirs mayençais, écrivez-moi dans l'article du jeu le nom du bar qui a du sable sur le sol)