Jeudi 8 octobre 2009 à 18:47

"Le mieux était peut-être d'annuler. Il était encore temps. Problème de force majeure. [...] J'aurais tellement aimé, vous le savez bien, mais bon, c'est juste qu'aujourd'hui ma mère est morte. Ah non, pas bon ça trop violent. Et trop Camus, pas bon Camus pour annuler. Sartre, bien mieux. Je ne peux pas ce soir, vous comprenez, l'enfer c'est les autres. Une petite tonalité existentialiste dans la voix, ça passerait sûrement bien." D. Foenkinos

Mardi 6 octobre 2009 à 21:35

Et pourquoi cet incessant besoin d'évasion, de renaître de l'autre côté des frontières, là où l'on doit inlassablement tout recréer, dessiner de nouveaux repères, mais aussi avoir la solitude comme ombre collée à nos semelles. Parfois je me dis que c'est un supplice ce manège. Mais qu'est-ce que tu cherches au fond? De la liberté, de l'indépendance? Tu pourrais l'avoir plus près. Dans ta ville. T'endormir au creux de ses bras, être à deux souffles de ceux qui comptent. Sourire en grand au patron du Cappuccino quand il dit : "Bonjour la famille" en nous voyant arriver. Ces garçons, ils sont ma famille. Pourquoi faut-il que je parte en courant me réfugier à l'autre bout du monde? Se sentir invincible en marchant dans les rues les mains dans les poches. Avoir l'impression que le ciel tombe sur mes épaules quand quelque chose marche de travers. Se forcer à grandir en étant un lilliputien dans le monde des géants. Tu ne parles pas la langue comme eux, tu es plus petite, plus fragile, tu es loin de tout, mais tu ne fais pas demi-tour. C'est comme si tu voulais te dire : Si je réussis là, je réussirai à vivre.

Mardi 6 octobre 2009 à 20:40

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde préfère le ciel bleu avec nuages blancs voire même sans, le soleil haut et chaud, les oiseaux qui chantent. Moi j'aime le ciel gris lourd et menaçant, j'aime les flaques d'eau, les feuilles mortes qui jonchent le sol. J'aime ouvrir mon parapluie rose à fleurs d'un air de dire au ciel : même pas peur!

Lundi 5 octobre 2009 à 11:06

"Et deviens  qui tu es car tu es vraiment formidable. Papa"

Samedi 3 octobre 2009 à 13:15


Il y a eu le train ce lundi après la course folle en compte à rebours contre les cartons.

Il y a eu Strasbourg et ClaraBelle en magicienne de sourires.
Il y a eu Candicette et le studio minusculement chouette.
Il y a eu la gare de Köln et les souvenirs et les repères qui reviennent.
Il y a eu les presque 200 assistants de français, le minuscule village perdu dans la montagne avec pourtant une immense cathédrale en accordéon.
Il y a eu les Cokotteuses d'enfer. Anne, Clémentine. Il y a eu des accents mélangés, et échangés. Il y a eu Fanette, Marie-Julie, Simon, Céline, Damien, Mathieu, Dominique, Emilie, Mathieu, Aurélien, Marion, et les autres.
Il y a eu des promesses de voyage.
Il y eu des minuscules nuits.
Il y a eu un bunter Adend de folie.
Il y a eu la gare le vendredi matin. Köln/Mainz
Il y a eu Sebastian sur le quai.
Il y a eu la colocation.


Et maintenant, il y a mon sourire.



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